Visages - Ceux que nous sommes T02
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T02 - La pratique Andromaque
T02 - La pratique Andromaque
Scénario : Nathalie PONSARD-GUTKNECHT - Miceal BEAUSANG-O'GRIAFA
Dessin : Aurélien MORINIERE
Couleur : Aurélien MORINIERE
Editions : GLENAT
Né d’une relation entre une allemande et un français durant la guerre, Georg est partagé entre haine et recherche de vérité. Un second volet documentaire pour permettre de comprendre ceux que nous sommes.
L’action débute là où elle s’était arrêtée par une lutte entre Louis et Georg (son fils). Une lutte entre un père et son fils, entre un français et un allemand, entre deux ennemis. Ce combat va se terminer par l’arrivée de troupes françaises au loin. Georg est alors obligé de fuir à travers bois mais avant de partir, Louis lui glisse dans la main son médaillon qu’il avait perdu auparavant. Quelques années en arrière, en 1908 à Brest, l’enfance de Louis n’a pas été des plus heureuses. Le jeune Louis possède un certain talent artistique pour dessiner les choses mais ce don n’est pas du goût de son père qui lui trace une voie pour devenir son successeur à l’usine. A la même période, Liselotte vit en Allemagne où elle passe beaucoup de temps avec son cousin.
Ces deux jeunes ne le savent pas encore mais une dizaine d’années plus tard, ils seront face à face sur le champ de bataille. Mais au lieu de se faire la guerre, ils vont tomber amoureux et de leur histoire naîtra Georg. Mais quelque années plus tard, c’est à l’orphelinat que va se retrouver Georg, lui le « bâtard », seul au monde ayant simplement une photo de ses géniteurs dans un médaillon. La haine est trop grande pour lui, il lui faut retrouver ses parents. Ainsi se termine le tome 01 de cette magnifique histoire et de cette réflexion autour d’une histoire d’amour incompatible avec l’histoire avec un grand H.
Dans ce second volet, les scénaristes Miceal Beausang-O’Grifa et Nathalie Ponsard-Gutknecht ont pris un autre parti dans leur découpage à savoir partir sur une succession d’évènements historiques mêlant à la fois les personnages, les dates et les faits. Les lecteurs devront donc faire un effort personnel pour bien repositionner chaque élément dans son contexte pour en découvrir l’intérêt sinon ils risquent de vite se perdre et prendre ce second volet pour un documentaire et non une histoire romancée. Un pari risqué, perturbant pour le récit mais pédagogique pour les passionnés d’histoire. De son côté, Aurélien Morinière est égal à lui-même avec un dessin appliqué où le crayonné et les travaux préparatoires prennent toutes leurs dimensions une fois la couleur posée. Dommage qu’entre les différentes époques et personnages il n’y ait pas des variantes de styles ou couleurs ce qui pourrait permettre aux lecteurs de mieux comprendre ce scénario difficile.
Personnellement, je m’attendais dans ce second volet à un récit autour de Georg avec peut être une histoire d’amour également impossible, or il n’en est rien, ce deuxième tome est à l’opposé et propose de comprendre ce que nous sommes à travers les évènements historiques du vingtième siècle.
Deux tomes sont encore annoncés pour boucler cette saga familiale… et historique.

L’action débute là où elle s’était arrêtée par une lutte entre Louis et Georg (son fils). Une lutte entre un père et son fils, entre un français et un allemand, entre deux ennemis. Ce combat va se terminer par l’arrivée de troupes françaises au loin. Georg est alors obligé de fuir à travers bois mais avant de partir, Louis lui glisse dans la main son médaillon qu’il avait perdu auparavant. Quelques années en arrière, en 1908 à Brest, l’enfance de Louis n’a pas été des plus heureuses. Le jeune Louis possède un certain talent artistique pour dessiner les choses mais ce don n’est pas du goût de son père qui lui trace une voie pour devenir son successeur à l’usine. A la même période, Liselotte vit en Allemagne où elle passe beaucoup de temps avec son cousin.

Ces deux jeunes ne le savent pas encore mais une dizaine d’années plus tard, ils seront face à face sur le champ de bataille. Mais au lieu de se faire la guerre, ils vont tomber amoureux et de leur histoire naîtra Georg. Mais quelque années plus tard, c’est à l’orphelinat que va se retrouver Georg, lui le « bâtard », seul au monde ayant simplement une photo de ses géniteurs dans un médaillon. La haine est trop grande pour lui, il lui faut retrouver ses parents. Ainsi se termine le tome 01 de cette magnifique histoire et de cette réflexion autour d’une histoire d’amour incompatible avec l’histoire avec un grand H.
Dans ce second volet, les scénaristes Miceal Beausang-O’Grifa et Nathalie Ponsard-Gutknecht ont pris un autre parti dans leur découpage à savoir partir sur une succession d’évènements historiques mêlant à la fois les personnages, les dates et les faits. Les lecteurs devront donc faire un effort personnel pour bien repositionner chaque élément dans son contexte pour en découvrir l’intérêt sinon ils risquent de vite se perdre et prendre ce second volet pour un documentaire et non une histoire romancée. Un pari risqué, perturbant pour le récit mais pédagogique pour les passionnés d’histoire. De son côté, Aurélien Morinière est égal à lui-même avec un dessin appliqué où le crayonné et les travaux préparatoires prennent toutes leurs dimensions une fois la couleur posée. Dommage qu’entre les différentes époques et personnages il n’y ait pas des variantes de styles ou couleurs ce qui pourrait permettre aux lecteurs de mieux comprendre ce scénario difficile.

Personnellement, je m’attendais dans ce second volet à un récit autour de Georg avec peut être une histoire d’amour également impossible, or il n’en est rien, ce deuxième tome est à l’opposé et propose de comprendre ce que nous sommes à travers les évènements historiques du vingtième siècle.
Deux tomes sont encore annoncés pour boucler cette saga familiale… et historique.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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