La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Nouvelle série pour le duo William-Cazenove dont la petite dernière se nomme Wat, une jeune fée des villes qui se retrouve rapidement plongée dans un environnement qu’elle ne connait pas et dont l’hostilité ne met pas en confiance.
 
  
Wat est ce que l’on pourrait appeler une fée des villes. Installés sur le bord de la fenêtre de la chambre du jeune Marcus, la fée Wat et le Troll Dorg ont pour mission de déterminer si le jeune homme est un simple ado attardé ou bien s’il présente un danger de devenir un adulte épouvantable. Pour Dorg, pas de soucis c’est un gamin comme les autres, pour Wat, elle voudrait pousser son analyse un peu plus loin, mais tandis qu’ils sont en train de palabrer, le frère de Marcus fait irruption dans la chambre, pistolet à eau à la main. Il s’en suit une bataille d’eau entre les deux garçons dans laquelle Wat et Dorg essuient les conséquences. C’est durant cet échange que le duo va se faire découvrir par les deux terreurs. Dans la panique, Wat se retrouvant avec les ailes arrachées, Dorg n’a d’autre solution que de la prendre sous le bras et sauter par la fenêtre pour se réfugier dans la forêt. Dans cette dernière, ils pensent pouvoir retrouver Pruine et lui demander de l’aide pour les ailes de Wat. Mais au lieu de cela, Wat et le Troll vont tomber sur ses gardiennes. Alors qu’ils tentent de montrer patte blanche, les ailes de Wat reprennent vie mais viennent se planter dans le dos du Troll. Après avoir bien ri, les gardiennes tentent de joindre Pruine. C’est alors que des fées maléfiques appelées Unseelies rentrent dans la partie et kidnappent Pruine. L’aventure commence pour Wat qui doit absolument venir en aide à Pruine pour retrouver ses ailes.
 
 
Le duo William Maury et Christophe Cazenove n’est plus à présenter après les succès des Sisters et Tizombi. Mais en sera-t-il de même pour Wat ? Les auteurs abordent ici un nouvel univers peuplé de fées, de trolls, unseelies, de bulbes de senteurs ou autres personnages indéfinissables et ceci dans une ambiance à la Alice au pays des merveilles où les champignons prennent vie, les habitants se logent dans les arbres et où les plantes peuvent s’avérer vite dangereuses. Beaucoup d’informations qui permettent de planter le décor et la situation pour lancer la série mais cette abondance pourrait perturber rapidement un jeune lectorat qui risque finalement de ne pas comprendre l’histoire et son déroulé.
L’humour est également présent, beaucoup moins que dans Tizombi mais là nous sommes surtout dans des scènes beaucoup plus longues qui se terminent toujours par une morale. Au final, l’album est agréable, bien dessiné, attirant, souhaitons-lui de trouver son public.

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