Les enfants de l'araignée
Les Enfants de l’Araignée
Mario Tamura
Scenario : Tamura Mario Type : Seinen
Dessin : Tamura Mario Editions Française : Casterman
Dessin : Tamura Mario Editions Française : Casterman
Genre : Suspens / Science-Fiction
Gothic Town située au centre de l’ex Japon. Dans cette ville, Sorao et ses compagnons vivent dans un centre de redressement post apocalyptique administré à l'image d'une prison par des militaires où l’ordre et la discipline ne doivent pas être pris à la légère sous peine de sanction … mortelle. Pour fuir et retourner dans leur bidonville d’origine « Jina » ils vont avoir besoin de couardise et d’argent les amenant sur une route sinueuse jonchée d’amitié, de trahison, de drogue, de sexe, d’amour et de mort.
L’histoire se décline en plusieurs actes non titrés laissant libre court à l’imagination du lecteur. La couverture est rigide, épurée et agréable à tenir en main. Malgré le volume de l’ouvrage, qui regroupe 2 tomes fusionnés, il reste facilement transportable pour une lecture nomade.
Les dessins sont soignés mais les dialogues sont parfois un peu trop simples, surtout dans les premiers actes.
Concernant la mise en place des personnages et l’histoire, la lecture est déconcertante et confuse. On apprend à connaître les personnages de manière atypique au fur et à mesure de l’histoire. L’auteur préférant laisser le lecteur à son propre jugement car seules les actions permettent de comprendre ce que chacun est ou aspire à être.
Les planches sont très agréables à regarder. Malgré cela, les premières pages sont particulièrement difficiles à appréhender car ne permettent pas de s’accrocher pleinement dans ce monde chaotique. Entre langage grossier et la présence de sexe ne présentant pas grand intérêt à l’histoire, nous sommes vite pris de lassitude.
Par ailleurs, le résumé se trouvant au dos est accrocheur mais pas à la hauteur. Malgré l’aide qu’il apporte à la compréhension de l’histoire, appelé une œuvre comme étant une « fable » est assez gênant …
Cependant, malgré certaines scènes inutiles, on commence à s’attacher à l’histoire à partir de la fin de l’acte 6 et on comprend pourquoi l’auteur à décider d’aborder le scénario de la sorte.
En effet, à sa manière, Mario Tamura tente de nous immerger dans ce futur chaotique et malsain. Ce que nous considérons comme brouillon n’est en réalité que le reflet de ce « nouveau » monde post apocalyptique. Ainsi, ce qui peut paraître anodin peut devenir essentiel après quelques pages.
A partir des premières trahisons tout s’enchaîne et l’envie nous prend d’en savoir plus. L’intrigue gagne en intensité et les relations de chaque personnage se dessinent au sens propre comme au figurés.
Les scènes de sexes, quant à elles, se font plus rare mais plus violentes physiquement et psychologiquement pour le lecteur. L’inceste et le viol sont quelques exemples de thèmes lugubres abordés dans ce récit. On y voit toute l’étendue de l’inhumanité dont peu faire preuve l’Homme. Quelques rebondissements vous laisseront sans voix si vous ne criez pas en les découvrant…
Pour conclure, si nous pouvions résumer cette œuvre en quelques mots, sachez que le début et la fin importe peu, seul le chemin parcouru rendra cette histoire intéressante mais vous laissera un léger goût amer … le pari de l’auteur est réussi !
L’histoire se décline en plusieurs actes non titrés laissant libre court à l’imagination du lecteur. La couverture est rigide, épurée et agréable à tenir en main. Malgré le volume de l’ouvrage, qui regroupe 2 tomes fusionnés, il reste facilement transportable pour une lecture nomade.
Les dessins sont soignés mais les dialogues sont parfois un peu trop simples, surtout dans les premiers actes.
Concernant la mise en place des personnages et l’histoire, la lecture est déconcertante et confuse. On apprend à connaître les personnages de manière atypique au fur et à mesure de l’histoire. L’auteur préférant laisser le lecteur à son propre jugement car seules les actions permettent de comprendre ce que chacun est ou aspire à être.
Les planches sont très agréables à regarder. Malgré cela, les premières pages sont particulièrement difficiles à appréhender car ne permettent pas de s’accrocher pleinement dans ce monde chaotique. Entre langage grossier et la présence de sexe ne présentant pas grand intérêt à l’histoire, nous sommes vite pris de lassitude.
Par ailleurs, le résumé se trouvant au dos est accrocheur mais pas à la hauteur. Malgré l’aide qu’il apporte à la compréhension de l’histoire, appelé une œuvre comme étant une « fable » est assez gênant …
Cependant, malgré certaines scènes inutiles, on commence à s’attacher à l’histoire à partir de la fin de l’acte 6 et on comprend pourquoi l’auteur à décider d’aborder le scénario de la sorte.
En effet, à sa manière, Mario Tamura tente de nous immerger dans ce futur chaotique et malsain. Ce que nous considérons comme brouillon n’est en réalité que le reflet de ce « nouveau » monde post apocalyptique. Ainsi, ce qui peut paraître anodin peut devenir essentiel après quelques pages.
A partir des premières trahisons tout s’enchaîne et l’envie nous prend d’en savoir plus. L’intrigue gagne en intensité et les relations de chaque personnage se dessinent au sens propre comme au figurés.
Les scènes de sexes, quant à elles, se font plus rare mais plus violentes physiquement et psychologiquement pour le lecteur. L’inceste et le viol sont quelques exemples de thèmes lugubres abordés dans ce récit. On y voit toute l’étendue de l’inhumanité dont peu faire preuve l’Homme. Quelques rebondissements vous laisseront sans voix si vous ne criez pas en les découvrant…
Pour conclure, si nous pouvions résumer cette œuvre en quelques mots, sachez que le début et la fin importe peu, seul le chemin parcouru rendra cette histoire intéressante mais vous laissera un léger goût amer … le pari de l’auteur est réussi !
Dimitri
Chroniqueur
La Bande Du 9
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