La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Le fer à cheval a disparu, son pilote a-t-il été tué ou bien a-t-il déserté ? Le lieutenant Marais semble bien loin de cette problématique, c’est l’amour de Gabrielle et ses propositions qui occupent son esprit. Passion, aviation et manipulation sont les compositions de ce récit au cœur de la première guerre mondiale.
 
 
 Le fer à cheval serait-il vraiment maudit ? Après un énième combat, cet avion piloté par Wiener a disparu. Il s’est tout simplement volatilisé. Wiener aurait-il déserté ? A-t-il été abattu ?
 
Pendant ce temps au sol, Laffite et Tonneau sont en train d’en découdre jusqu’à ce que Marais les sépare. Ce dernier ne porte plus son masque qui cachait son visage meurtri. Est-ce la maturité ou bien l’amour qu’il porte à Gabrielle qui provoque ces changements ? Toujours est-il que Marais est différent. Mais attention, l’escadrille allemande rode, il ne faut pas se relâcher, la partie peut basculer à tout moment.

Ce deuxième tome est dans la lignée du premier opus, Cédric Fernandez prenant visiblement toujours autant de plaisir à dessiner les scènes de combat et autre avions en mouvement. Les amateurs apprécieront. Les différences viendront surtout de la partie scénaristique où le lecteur va accéder à quelques révélations mais surtout à un changement caractériel des personnages. Finies les rivalités entre Marais et Laffite, l’homme au masque lève le voile et prend un côté beaucoup plus humain, on apprend à apprécier ce personnage et son évolution. Il n’en est à pas douter, son amour pour Gabrielle joue un rôle important mais attention à ce qu’elle ne se joue pas de lui.


Quant aux rivalités avec les allemands, elles sont également mises un peu de côté. Bref, deux albums assez différents dans leur approche, le suspense est donc maintenant pour le troisième opus qui se doit de conclure et livrer toutes les solutions aux énigmes posées.
 










 
 
 

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