La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Le retour de Bragon et Bulrog, toujours en lutte contre l’ordre du signe, qui devront faire les bons choix car le danger peut venir de l’intérieur.
 
 
La secte de l’ordre du signe se fait de plus en plus menaçante dans le pays des sept marches. Les chevaliers qui ont tenté de se mettre en travers de son chemin ont péri. Le prince de la cité se veut inquiet, d’autant qu’il protège dans ses murs le trésor de la conque du dieu Ramor. La salle qui protège ce trésor est sous la protection de la mère foudre. Mais ce petit contretemps ne semble pas gêner la secte qui poursuit sa quête.
 

Pendant ce temps, Le chevalier Bragon ne décolère pas suite à cet envoûtement qui a conduit à la mort du père de Mara. Quiconque possèdera la marque du signe sur lui se verra passer à trépas sous la lame de Bragon. Heureusement il pourra compter sur Bulrog, toujours à ses côtés et qui aspire de plus en plus à devenir son disciple. Bragon devra cependant se méfier des apparences, surtout lorsqu’elles prennent la forme de Kryll.
 
 
Cela faisait un petit moment que nous attendions un nouvel épisode de la quête ou plutôt d’ « avant la quête de l’oiseau du temps ». Compte tenu de la notoriété de la série qui n’est plus à faire, et compte tenu des avis divers et variés au fil du temps sur cette série, nous serions bien mal placés pour estimer être au dessus du lot à travers notre avis. Ainsi d’un point de vue strictement personnel, j’avoue avoir profondément aimé ce T06.
 

Bragon poursuit son chemin, cela a été un très grand plaisir de le suivre accompagné de Bulrog, partageant avec lui sa haine des membres de l’ordre du signe, regardant de loin ses combats (étant un peu moins courageux) épiques et violents, observant avec attention ses gestes de main tendue vers ceux qui en ont besoin. Bref, un Bragon dans toute sa splendeur.
On appréciera également l’arrivée d’un nouveau personnage du nom de Kryll qui va évoluer tout au long de cet album et que l’on retrouvera avec plaisir dans le suivant. Espérons cependant qu’ils ne soient pas trop nombreux à arriver car pour les auteurs il va falloir trouver le lien avec la série originale pour boucler.
Graphiquement, rien à dire, le dessin d’Etien colle à l’univers, les personnages sont expressifs, les scènes de combat dynamiques, les décors sombres, il n’y a plus qu’à tenir le rythme des parutions.

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