Bouncer T12
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Tome 12 - Hécatombe
Tome 12 - Hécatombe
Scénario : Alejandro JODOROWSKY
Dessin : François BOUCQ
Edition : GLENAT
L’or du Mexique semble être en sécurité à Barro City mais il fait l’objet de nombreuses convoitises et toutes les astuces sont imaginées par les malfrats pour venir s’en emparer à l’image du scénario de Jodorowsky et Boucq qui regorge d’ingéniosité et de stratégies pour réaliser le casse du siècle. Ce douzième volet est à classer parmi les meilleures histoires de Bouncer et de western en général.
La pluie s’abat maintenant depuis plusieurs jours sur la ville de Barro-City. Le déluge est tellement impressionnant que des coulées de boue vont jusqu’à déterrer les cercueils du cimetière qui maintenant naviguent telles des barques. C’est dans ces conditions que débarque en ville un groupe d’hommes armés dirigé par le colonel Carter venu à la demande du maire pour « protéger » l’or de la banque déposé notamment par Bouncer après ses péripéties mexicaines. Mais très vite, leur comportement n’est pas en adéquation avec leur mission. Ils vont s’emparer rapidement de l’hôtel de ville et du bureau du shérif. Pendant ce temps, Bouncer et ses amis ne peuvent que constater qu’il n’y a pas foule à l’Infierno, les personnes préférant aller au Pink Lady’s nouvellement installé en ville. Ce repaire et l’or de la banque vont très rapidement attirer tous les bandits de la région, les coups de feu ne vont pas tarder à retentir.
L’or mis en banque par Bouncer ne pouvait qu’attirer toute la vermine du coin et parfois elle se cache derrière des personnages que l’on ne soupçonne pas. Ce qui n’est pas le cas de la population qui n’hésite pas à se faire justice elle-même et à lyncher tous ceux qui qui semblent coupables.
Pour ce nouveau volet, François Boucq s’est également immiscé dans le scénario de Jodorowsky apportant de l’épaisseur par un découpage presque théâtral où l’histoire va comporter plusieurs actes qui vont s’enchaîner les uns aux autres avec densité et une mise en scène à couper le souffle.
François Boucq va doubler la mise avec son dessin irréprochable et dans la lignée de ce que l’on connait de lui avec cette ambiance à la fois sombre et pesante associée à des décors colorés.
Impressionnant, c’est le premier mot qui vient après la lecture de ce douzième tome de Bouncer. Ce volume est dans le total respect de ce que l’on attend d’un bon western. Tout d’abord les auteurs ont su mettre en place une atmosphère avec ses pluies diluviennes et une histoire qui se déroule en huis clos à Barro-City. Rajoutez à cela une multitude de personnages, totalement identifiables, charismatiques et qui ne semblent de prime abord n’avoir aucun lien entre eux puis un Bouncer qui évolue au fil de l’album, passant d’un stade paternaliste à celui de justicier car oui, les auteurs n’ont pas hésité à sacrifier certaines personnes pour donner encore plus de consistance au scénario. Bref, tous les éléments sont réunis pour que les 140 pages de l’album passent d’un trait avec un scénario prenant, qui dirige le lecteur sur des fausses pistes habilement pensées et qui multiplie les rebondissements tout en restant plausible. Du travail d’artiste.
La pluie s’abat maintenant depuis plusieurs jours sur la ville de Barro-City. Le déluge est tellement impressionnant que des coulées de boue vont jusqu’à déterrer les cercueils du cimetière qui maintenant naviguent telles des barques. C’est dans ces conditions que débarque en ville un groupe d’hommes armés dirigé par le colonel Carter venu à la demande du maire pour « protéger » l’or de la banque déposé notamment par Bouncer après ses péripéties mexicaines. Mais très vite, leur comportement n’est pas en adéquation avec leur mission. Ils vont s’emparer rapidement de l’hôtel de ville et du bureau du shérif. Pendant ce temps, Bouncer et ses amis ne peuvent que constater qu’il n’y a pas foule à l’Infierno, les personnes préférant aller au Pink Lady’s nouvellement installé en ville. Ce repaire et l’or de la banque vont très rapidement attirer tous les bandits de la région, les coups de feu ne vont pas tarder à retentir.
L’or mis en banque par Bouncer ne pouvait qu’attirer toute la vermine du coin et parfois elle se cache derrière des personnages que l’on ne soupçonne pas. Ce qui n’est pas le cas de la population qui n’hésite pas à se faire justice elle-même et à lyncher tous ceux qui qui semblent coupables.
Pour ce nouveau volet, François Boucq s’est également immiscé dans le scénario de Jodorowsky apportant de l’épaisseur par un découpage presque théâtral où l’histoire va comporter plusieurs actes qui vont s’enchaîner les uns aux autres avec densité et une mise en scène à couper le souffle.
François Boucq va doubler la mise avec son dessin irréprochable et dans la lignée de ce que l’on connait de lui avec cette ambiance à la fois sombre et pesante associée à des décors colorés.
Impressionnant, c’est le premier mot qui vient après la lecture de ce douzième tome de Bouncer. Ce volume est dans le total respect de ce que l’on attend d’un bon western. Tout d’abord les auteurs ont su mettre en place une atmosphère avec ses pluies diluviennes et une histoire qui se déroule en huis clos à Barro-City. Rajoutez à cela une multitude de personnages, totalement identifiables, charismatiques et qui ne semblent de prime abord n’avoir aucun lien entre eux puis un Bouncer qui évolue au fil de l’album, passant d’un stade paternaliste à celui de justicier car oui, les auteurs n’ont pas hésité à sacrifier certaines personnes pour donner encore plus de consistance au scénario. Bref, tous les éléments sont réunis pour que les 140 pages de l’album passent d’un trait avec un scénario prenant, qui dirige le lecteur sur des fausses pistes habilement pensées et qui multiplie les rebondissements tout en restant plausible. Du travail d’artiste.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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