La bande du 9 : La communaut du 9ème art

1952, en pleine jungle guatémaltèque. Après des mois de recherche, un archéologue revient à la civilisation avec un trésor Maya. Malheureusement, sur la route, il est braqué par une bande de trafiquants d’antiquités.

 
 

On les retrouve quelques semaines plus tard à bord du Gironde à destination de La Rochelle et d’un richissime acheteur. Mais la croisière est loin de s'amuser. Enrico, l’un des pilleurs, fait des cauchemars récurrents et il a de plus en plus peur. Un soir, un marin un peu trop curieux ouvre une caisse du trésor et libère la malédiction. Transformé en zombie, il va faire de nouveaux « adeptes » et chercher à punir Jones, le chef des contrebandiers.

  
 

Cet album est un savoureux mélange. Le personnage principal a un petit côté Indiana Jones, dont il partage le nom. Le huis-clos maritime, plein de rafales d'armes automatiques et de combats à l'arme blanche, renvoie Piège en haute mer. Le roi Maya est un joli clin d'œil à Raskar Kapac et aux Sept boules de cristal. Quant aux zombies dévoreurs d'êtres humains, ils ne peuvent nous empêcher penser à Walking Dead. Rajoutez une palette de personnages secondaires tantôt sexys tantôt sexistes, mais franchement charismatiques et attachants, et vous obtiendrez un scénario qui fonctionne bien.
 
Côté dessin Yan Le Pont fait le travail. Son trait est très personnel : mélange de réalisme (avec une mention particulière pour les gros plans) et de style franco-belge pour les plans plus larges. En ce qui concerne les zombies, Yan démontre une jolie maîtrise du genre : ils font peur mais pas trop et ne sont pas si stupides qu'ils en ont l'air ; surtout lorsque leur sang froid gicle partout !
 
Au final, gold of the dead est un album qui saura ravir les inconditionnels des zombies mais qui fera également passer un bon moment à ceux qui préfèrent les histoires bien construites à la débauche d'hémoglobine








 

x J'aime