La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Plasticienne et performeuse, Monika cherche sa sœur disparue. Aidée par son ami Théo, informaticien de génie, qui construit un humanoïde dans sa maison de campagne, elle découvre qu’Erika a entretenu une relation sulfureuse avec un homme politique. Christian Epson a une carrière fulgurante. Il surfe sur les thèmes populaires en cherchant à rassembler tous les partis du centre à l'extrême gauche. Plutôt mignon, il est surmédiatisé mais semble avoir des mœurs plus que légères.

Monika découvre qu'il est un habitué du club Eleusis ; tout comme sa sœur. Perruque blonde platine et tenue ultra sexy, Monika part à la rencontre du politicien. Malheureusement les deux libertins tombent amoureux. Malheureusement car il s'avère que Christian est harcelé depuis quelques temps : incendie de sa voiture, fusillade sur son QG de campagne, SMS menaçants. Et cela s'aggrave avec cette liaison. Qui se cache derrière tout cela ? Qu'est devenue Erika ?
 
Dès l'achat, le lecteur est plongé dans un bain de sensualité. La couverture est sublime et l’effet soft-touch renforce l’impression de volupté.







Pour le scénario, on plonge directement dans plusieurs intrigues sans trop savoir comment s'y prendre. Thilde Barboni lance plusieurs pistes et il faut être vigilant pour ne pas s'égarer. Les intrigues sont assez inhabituelles dans l'univers de la bande dessinée mais elles fonctionnent parfois par lieux communs assez grossiers.  Néanmoins, cela met en valeur les somptueux dessins de Guilhem March. Loin de son travail sur les comics, il nous livre un style précis et délicat. La mise en couleur, effectuée de manière directe, vient sublimer les magnifiques courbes féminines.

Il n'y a plus qu'à attendre le mois de septembre pour voir si la conclusion de ce dyptique sera à la hauteur des attentes suscitées par ce premier opus.


 

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