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La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Bandeau de l'article Chronique "Warship Jolly Roger"

Chronique "Warship Jolly Roger"

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Scénariste de l'excellente série de space-opera Orbital (dont vous pouvez lire la chronique du dernier tome ici), Sylvain Runberg poursuit dans le même genre avec le second tome de Warship Jolly Roger. Dans ce nouvel univers de science-fiction, il n'est plus question d'extraterrestres mais d'une confédération autoritaire regroupant toute l'humanité et réprimant dans la violence les désirs de liberté des autonomistes.
Mais cette dichotomie politique n'est pas manichéenne et les indépendantistes ne sont pas des gentils pour autant.


Dans la lignée d'Albator et de la série Firefly, Warship Jolly Roger nous présente un équipage de pirates de l'espace en rébellion contre une autorité interplanétaire. Le premier tome avait posé les bases de la série : quatre prisonniers d'une planète pénitentiaire de haute sécurité menés par l'ex-colonel Jon Munro s'échappent de leur prison puis kidnappent le président de la confédération. Cela leur permet de voler le vaisseau de guerre que commandait Munro et qu'ils rebaptisent le Jolly Roger.


Dans ce deuxième tome, Runberg réussit à faire avancer son intrigue principale, à boucler une aventure se passant sur une planète perdue et à nous en apprendre plus sur le passé de plusieurs de nos principaux protagonistes (le jeune Treize surtout mais aussi l'autonomiste Alisa). Le tout est parfaitement orchestré, autant dire que l'on ne s'ennuie pas. Il sera intéressant de voir comment cet équipage isolé, divisé, réussira à échapper aux immenses forces qui le traquent et comment Munro exercera sa vengeance contre ceux qui l'ont trahi. Les quatre membres de l'équipage ont tous de l'intérêt, en ayant des motivations divergentes et une personnalité distincte. Et même si le casting est très bon, on ne peut qu'espérer qu'un ou deux autres personnages hauts en couleur viennent s'adjoindre à l'équipage dans les tomes suivants afin de pimenter encore plus les choses.


Du côté du dessin, l'espagnol Miki Montllo est une vraie découverte. Les personnages sont très différenciés les uns des autres, avec des physiques en adéquation avec leurs caractères, mais tous charismatiques dans leurs genres. Les couleurs et le travail sur la lumière magnifient le trait, à tel point qu'on a l'impression d'avoir sous les yeux un long métrage d'animation, il ne leur manque plus que le mouvement. Les décors ne sont pas nécessairement très fouillés mais possèdent ce je ne sais quoi d'onirique qui nous fait nous extasier page après page.
Un deuxième tome qui confirme donc la qualité de la série, une de plus que les fans de science-fiction devraient suivre avec intérêt.








 


Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9


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