CONGO BLANC
Acheter sur BD FugueCONGO BLANC
Scénario et Dessin : Warnauts & Raives
Editions : Daniel Maghen
Congo Blanc reprend trois histoires ayant pour théâtre le Congo belge, à trois époques différentes. Un très bon moment passé dans une lecture d’un autre temps.
Une pirogue vogue au rythme des chants des esclaves qui pagaient. A son bord, un blanc qui tente de chasser les moustiques comme il peut. Quelques années plus tôt en 1935, Vincent est l’amant de la femme d’un riche industriel et ils passent quelques jours dans un hôtel curiste à l’abri des regards. Dans le grand salon, Vincent va faire la connaissance de Louis Leloup et de sa petite fille Laurence. Quelque temps plus tard, la guerre éclate, Vincent est administrateur au Congo sur les terres de Louis Leloup et voit apparaître un beau jour Laurence qui est devenue une femme, son destin va être bouleversé à jamais.
Ce résumé n’est en réalité que l’introduction des trois histoires qui composent ce livre. En effet, cet ouvrage regroupe trois récits imaginés par le duo Éric Warnauts et Guy Raives que sont « Congo 40 », « Fleurs d’Ebène » et « Congo blanc ». Ces ouvrages ont déjà été édités ; en 1988 pour « Congo 40 », « Equatoriales » en 1992 (Congo Blanc étant l’histoire courte d’équatoriales) et « Fleurs d’Ebène » en 2007.
Ces trois histoires ont pour point commun, bien entendu outre le fait d’avoir été réalisées par les inséparables Éric Warnauts et Guy Raives, l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique noire et le Congo belge comme lieu central. Même si pour chaque histoire la période est différente, l’ambiance, les relations hommes-femmes, blancs-noirs sont très similaires. Il n’y en a pas à douter que l’Afrique et l’ambiance coloniale étaient pour les auteurs dans les années 90 – 2000 une grande source d’inspiration et que leurs histoires étaient reconnues pour la qualité de leur précision.
20 ans plus tard, il faut donc aborder la relecture de ces ouvrages avec cette notion de temps passé et de contextes sociaux historiques car dans notre société maintenant faussement puritaine et juge de paix pour toute circonstance, certaines scènes, dialogues, relations blanc-noirs peuvent être jugés inconvenants et pourtant c’est ce qui fait tout le charme de relire ces vieilles histoires pour voir et comprendre l’évolution de la société.
Un très bon moment passé dans un autre temps, loin de la technologie et dans une ambiance coloniale qui semble être de la science-fiction.
Une pirogue vogue au rythme des chants des esclaves qui pagaient. A son bord, un blanc qui tente de chasser les moustiques comme il peut. Quelques années plus tôt en 1935, Vincent est l’amant de la femme d’un riche industriel et ils passent quelques jours dans un hôtel curiste à l’abri des regards. Dans le grand salon, Vincent va faire la connaissance de Louis Leloup et de sa petite fille Laurence. Quelque temps plus tard, la guerre éclate, Vincent est administrateur au Congo sur les terres de Louis Leloup et voit apparaître un beau jour Laurence qui est devenue une femme, son destin va être bouleversé à jamais.
Ce résumé n’est en réalité que l’introduction des trois histoires qui composent ce livre. En effet, cet ouvrage regroupe trois récits imaginés par le duo Éric Warnauts et Guy Raives que sont « Congo 40 », « Fleurs d’Ebène » et « Congo blanc ». Ces ouvrages ont déjà été édités ; en 1988 pour « Congo 40 », « Equatoriales » en 1992 (Congo Blanc étant l’histoire courte d’équatoriales) et « Fleurs d’Ebène » en 2007.
Ces trois histoires ont pour point commun, bien entendu outre le fait d’avoir été réalisées par les inséparables Éric Warnauts et Guy Raives, l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique noire et le Congo belge comme lieu central. Même si pour chaque histoire la période est différente, l’ambiance, les relations hommes-femmes, blancs-noirs sont très similaires. Il n’y en a pas à douter que l’Afrique et l’ambiance coloniale étaient pour les auteurs dans les années 90 – 2000 une grande source d’inspiration et que leurs histoires étaient reconnues pour la qualité de leur précision.
20 ans plus tard, il faut donc aborder la relecture de ces ouvrages avec cette notion de temps passé et de contextes sociaux historiques car dans notre société maintenant faussement puritaine et juge de paix pour toute circonstance, certaines scènes, dialogues, relations blanc-noirs peuvent être jugés inconvenants et pourtant c’est ce qui fait tout le charme de relire ces vieilles histoires pour voir et comprendre l’évolution de la société.
Un très bon moment passé dans un autre temps, loin de la technologie et dans une ambiance coloniale qui semble être de la science-fiction.
Eric
Chroniqueur
La Bande Du 9
J'aime
0
Partager cet article