La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Les aventures hautes en couleurs de Fourmille et Yuri se poursuivent dans le monde d’Ekhö avec un périple mexicain impliquant une méchante multinationale pharmaceutique (pléonasme ?) et un terrible cartel.
 
 
Ekhö est un monde miroir du nôtre où on trouve les mêmes lieux, à la différence que l’électricité et la technologie sont remplacées par la magie et des créatures fantastiques. Après bien des aventures au quatre coins d’Ekhö, Fourmille et Yuri, originaires de notre monde, goûtent aux joies du double date à New York. Doublement largués en cours de rendez-vous, ils se décident à finalement se tutoyer et une chose en entraînant une autre, ils sont en plein ébats quand un esprit prend le contrôle de Fourmille. Il explique à Yuri qu’il s’appelle Juan et… c’est tout. Il ne se souvient étonnamment de rien d’autre. Avec l’aide de Sigisbert, Yuri et Fourmille obtiennent une adresse à Mexico et se rendent sur place où ils devront affronter un cartel et pire, une multinationale pharmaceutique, afin de démêler ce mystère.
 

Voyager dans le monde d’Ekhö combine familiarité et dépaysement, et il est amusant de voir quels sont les points communs et les différences entre nos deux mondes. C’est d’autant plus plaisant que le dessin d’Alessandro Barbucci régale les pupilles et débordent d’inventivité.
 
Le scénario mêle le tragique et le comique dans un savant mélange, et si le récit n’est pas avare en humour et en légèreté, il dénonce aussi en fond les dérives des grandes multinationales et l’emprise des cartels mexicains.
 
 
Une lecture agréable qui vous mettra de bonne humeur, et ce n’est déjà pas si mal.

x J'aime