La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Sous emprise, Dorian Hawkmoon se retrouve à Aigues-Mortes pour kidnapper la fille du Comte. Dans le même temps,  la bataille de Kamarg explose. « Hawkmoon » un petit chef d’œuvre à la fois graphique et scénaristique mis en scène par Jérôme Le Gris et Benoit Dellac. Tout simplement l’une des meilleures séries du moment.
 
 
A Aigues-Mortes dans le duché de Kamarg, Hawkmoon est maintenant le prisonnier du Comte Airain. Il doit passer une audience pour se justifier de ses actes et demander protection. Bien entendu, son oratoire dont le Comte ne croit pas une seconde qu’il soit le Duc de Koln. Hawkmoon va devoir passer un interrogatoire pour justifier son identité. Après cette étape passée, Hawkmoon va pourvoir enfin partager un bon repas avec le Comte et sa fille. Cet intermède ne lui fait pas oublier sa mission principale, kidnapper Yisselda, la fille du Comte pour la ramener au roi –empereur. Mais ses hôtes ne sont pas dupes et Dorian Hawkmoon va vite se retrouver en mauvaise posture.
 
 
Le pouvoir de l’empire continue de s’étendre sur le vieux continent et le petit duché de Kamarg se trouve sur son passage et devient une cible depuis que le Comte a refusé alliance. Dorian Hawkmoon est devenu quant à lui un jouet du Baron Meliadus depuis que ce dernier lui a implanté un joyau noir dans le front.
Ce dernier volet proposé par Jérôme le Bris et Benoit Dellac est aussi puissant que son prédécesseur. Issu d’un monde virtuel et adapté de l’œuvre de Michael Moorcock et malgré la complexité de l’univers, des lieux et des personnages, le scénario est d’une fluidité et d’une accessibilité époustouflantes dont bon nombre d’ouvrages dans le même style devraient s’inspirer. Sans compter la dose de suspense sur l’avenir de l’Europe et aussi sur la puissance du flux de la pierre incrustée dans le front de Dorian dont on apprend quelques pistes notamment sur la manière de pouvoir l’extraire.
Cet ouvrage se concentre principalement sur la bataille de Kamarg que le lecteur va pouvoir suivre de bout en bout, c’est tout simplement hallucinant dans le découpage et dans le génialissime graphisme hyper détaillé et réaliste de Benoit Dellac. Du haut niveau.
 

 
Nous connaissions l’œuvre de Michael Moorcock, il va falloir apprendre à connaître le chef d’œuvre Hawkmoon de Jérôme  Le Gris et Benoit  Dellac

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