Titre du Tome: Le premier miracle Tome 1

elle a recours à la menace d'un revolver. Elle se nomme Karen Holt et travaille pour une très secrète extension de l'Intelligence Service: l'intellectuel est convoqué pour remplacer son mentor le professeur Wheelan, mort mystérieusement dans un accident de voiture. Le duo doit enquêter sur le vol avec violence de mystérieuses objets dans une église de York. Tout naturellement, la piste conduit les enquêteurs à la British Library où une page du livre de chevet du professeur Wheelan a mystérieusement disparu. Il était question de pyramide incrustée d'un cristal et d’une étrange et funeste cérémonie. La coïncidence est d'autant plus troublante que, peu de temps après, un objet similaire est vendu aux enchères à New York. Devant l'ampleur de l'enquête, Karen et Benjamin demandent l'aide d'une autre scientifique, Fanny Chevalier, qui n'est autre que l'ex-compagne de Benjamin. Entre des malfrats en manque d'ésotérisme et ses sentiments toujours profonds, Benjamin n'aura pas le temps de reprendre son souffle...
pression pour assurer une meilleure présentation des personnages. D'ailleurs, c'est véritablement le duo que forme de Karen et Benjamin qui marque ce premier épisode. À la manière d'une Kate Beckett et d'un Richard Castle dans la série éponyme, les stéréotypes misogynes volent en éclats : c'est une femme forte qui protège un historien davantage tourné vers la réflexion. Si on comprend rapidement que le sort du monde libre est en jeu, le scénariste est assez fin pour ne pas trop nous en dévoiler. C'est parfois un peu déstabilisant car on a l'impression que l'intrigue part dans tous les sens, en suivant de nombreuses pistes qui ne semblent pas avoir de lien les unes avec les autres. Cela donne la possibilité à Olivier Brazao de nous démontrer, s'il en était besoin, toute l'étendue de son talent. Les personnages sont certes assez lisses mais leur expressivité est véritable. Malgré la blondeur des deux personnages féminins, aucune confusion n'est possible. Le style réaliste est extrêmement efficace et les décors sont très minutieux. C'est d'ailleurs leur variété qui marque avec des endroits bucoliques favorables à la pêche et à la conc
entration, un Londres tout en contraste entre la modernité de la City et les églises traditionnelles. On a même droit à une escapade dans une Égypte surchauffée et mystérieuse. L'ensemble est efficace avec une mise en page aux faux airs de classicisme mais qui fait montre d'un beau dynamisme. La colorisation, signée Elvire de Cock, rajoute à l'aspect grand spectacle avec des teintes tantôt froides, tantôt brûlantes et toujours en adéquation avec le propos.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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