Légendes zurbaines
Acheter sur BD FugueLégendes zurbaines
Scénario : Paul Downs
Nick Bruno
Dessin et couleurs : Michael Yates
Éditions : Les Humanoïdes associés
Des monstres venant des profondeurs de Brooklyn ont envahi la ville. Accompagné de son gang de minis justiciers en vélo, Dwayne va mener l’enquête.
Une aventure rythmée et joliment illustrée qui vous fera frissonner !
La vie de Dwayne n'est pas rose. Le jeune garçon vient de perdre sa mère. Son père, policier, quitte l'Indiana pour retourner à Brooklyn dans le quartier de son enfance. Et pour
ne rien arranger, il doit faire face aux brimades et moqueries de Curtis, son grand frère. Dès leur arrivée, il est pris à partie par un SDF qui affirme qu' « ils arrivent ! ». Il faut dire que le quartier a pas mal changé et que les investisseurs, monsieur Keane en premier, ont mis le paquet pour « rénover » la ville. Rapidement, Dwayne est intégré à une petite bande des minis justiciers en vélo. Il y a Cajou, le meneur ; le rat, le cerveau et la jolie Mya. Ensemble ils vont assister à une série d'événements aussi terrifiants qu’anormaux. Des alligators sortent des toilettes, des rats mutants attaquent le métro de la ville, les eaux du canal de Gowanus s'agitent au passage d’un monstre. C'est un peu comme si toutes les légendes urbaines prenaient vie. Aidés par Riff Raff, le chef des laissés-pour-compte de la ville, nos quatre héros vont mener l'enquête….
Les légendes urbaines ! Qui n'en a jamais entendues parler ? Qu'il s'agisse
de la dame blanche ou du pêcheur au crochet, elles ont inspiré un bon nombre de film d'horreur ! La bande dessinée cependant n’avait que peu été touchée par les adaptations. Il faut dire que ce genre de série B, surtout pour adolescents, n'a pas forcément un large public dans le 9e art. Il faut trouver l'équilibre ténu entre le frisson et la jeunesse du public. S'inspirant des Indestructibles et de Super 8 de JJ Abrahams, des petits génies de l’animation US nous servent leur vision des monstres des villes. Nick Bruno et Paul Downs donnent vie à un gang de justiciers en culotte courte qui cherche à défendre leur ville contre les monstres venus des profondeurs de la cité. Les scénaristes réussissent à donner de l'ampleur à leurs personnages par petites touches successives d'informations. Petit à petit, les héros tombent le masque afin de redevenir humains ! A moins que ce ne soit l'inverse : un héros sommeille dans chaque individu ! Le scénario reste relativement rythmé même si, à quelques moments, on aurait apprécié davantage d’action. L'ensemble est cohérent et, comme de coutume aux États-Unis, le bien 
l'emporte toujours. Attention tout de même à bien identifier qui représente le bien ! Côté dessin, Michael Yates choisit un style bien en adéquation avec l'intrigue. Les amateurs d'animation ne seront pas dépaysés ! Avec des couleurs flashy et un style vintage (qui n'est pas sans rappeler Roy Lichtenstein sous certains aspects) le dessinateur nous fait vivre cette aventure de l'intérieur. Choix des cadrages et sens du mouvement sont autant dommage aux films et dessins animés de notre enfance.
Légendes zurbaine est donc un album qui ravira le jeu jeune public en quête de frissons. Pour les autres, il constituera une boîte de nostalgie agrémentée d’une intrigue efficace avec une bonne dose d'humour et une petite touche de bons sentiments.
Une aventure rythmée et joliment illustrée qui vous fera frissonner !
La vie de Dwayne n'est pas rose. Le jeune garçon vient de perdre sa mère. Son père, policier, quitte l'Indiana pour retourner à Brooklyn dans le quartier de son enfance. Et pour
ne rien arranger, il doit faire face aux brimades et moqueries de Curtis, son grand frère. Dès leur arrivée, il est pris à partie par un SDF qui affirme qu' « ils arrivent ! ». Il faut dire que le quartier a pas mal changé et que les investisseurs, monsieur Keane en premier, ont mis le paquet pour « rénover » la ville. Rapidement, Dwayne est intégré à une petite bande des minis justiciers en vélo. Il y a Cajou, le meneur ; le rat, le cerveau et la jolie Mya. Ensemble ils vont assister à une série d'événements aussi terrifiants qu’anormaux. Des alligators sortent des toilettes, des rats mutants attaquent le métro de la ville, les eaux du canal de Gowanus s'agitent au passage d’un monstre. C'est un peu comme si toutes les légendes urbaines prenaient vie. Aidés par Riff Raff, le chef des laissés-pour-compte de la ville, nos quatre héros vont mener l'enquête….Les légendes urbaines ! Qui n'en a jamais entendues parler ? Qu'il s'agisse
de la dame blanche ou du pêcheur au crochet, elles ont inspiré un bon nombre de film d'horreur ! La bande dessinée cependant n’avait que peu été touchée par les adaptations. Il faut dire que ce genre de série B, surtout pour adolescents, n'a pas forcément un large public dans le 9e art. Il faut trouver l'équilibre ténu entre le frisson et la jeunesse du public. S'inspirant des Indestructibles et de Super 8 de JJ Abrahams, des petits génies de l’animation US nous servent leur vision des monstres des villes. Nick Bruno et Paul Downs donnent vie à un gang de justiciers en culotte courte qui cherche à défendre leur ville contre les monstres venus des profondeurs de la cité. Les scénaristes réussissent à donner de l'ampleur à leurs personnages par petites touches successives d'informations. Petit à petit, les héros tombent le masque afin de redevenir humains ! A moins que ce ne soit l'inverse : un héros sommeille dans chaque individu ! Le scénario reste relativement rythmé même si, à quelques moments, on aurait apprécié davantage d’action. L'ensemble est cohérent et, comme de coutume aux États-Unis, le bien l'emporte toujours. Attention tout de même à bien identifier qui représente le bien ! Côté dessin, Michael Yates choisit un style bien en adéquation avec l'intrigue. Les amateurs d'animation ne seront pas dépaysés ! Avec des couleurs flashy et un style vintage (qui n'est pas sans rappeler Roy Lichtenstein sous certains aspects) le dessinateur nous fait vivre cette aventure de l'intérieur. Choix des cadrages et sens du mouvement sont autant dommage aux films et dessins animés de notre enfance.Légendes zurbaine est donc un album qui ravira le jeu jeune public en quête de frissons. Pour les autres, il constituera une boîte de nostalgie agrémentée d’une intrigue efficace avec une bonne dose d'humour et une petite touche de bons sentiments.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
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