La bande du 9 : La communaut du 9ème art

LES MAITRES DE WHITE PLAIN
T02 : Rédemptions
 

Après avoir échappé de peu à la mort, on retrouve Moïse, l’ancien esclave en février 1862 à New-York. Il a fuit le sud des Etats-Unis et s’engage dans la guerre de Sécession avec l’espoir de participer à la fin de l’esclavage mais aussi et surtout pour prendre sa revanche sur Charles Bertier, le maître de White Plain. On découvre avec plaisir l’issue de cette histoire !
 


Malgré l’abolition de l’esclavage, Moïse doit subir l’humiliation de la ségrégation à New-York. Lui qui était un esclave-architecte, il ne trouve même pas un emploi en tant que manœuvre. Après sa rencontre avec Abraham, il décide de prendre son destin en main et incorpore l’armée pour lutter contre les Etats du Sud qui refusent la fin de l’esclavage.
 
De son côté, Charles, participe également à cette terrible guerre de Sécession en tant qu’officier. Il faut d’ailleurs rappeler que Charles et Moïse sont des ennemis « mortels » depuis que le premier a tenté de lyncher le second (ce qui a eut pour conséquence de lui faire perdre son bras) !

Enfin, ceux restés à White Plain, tentent de survivre dans un Sud qui voit les esclaves fuir ou se rebeller… Malgré tout, le domaine parvient à survivre car Sally, la mère de Charles, et sa sœur, reçoivent l’aide de Pete Cutler, le fils de William, l’ancien contremaître de la plantation, abattu dans le tome précédent. C’est d’ailleurs à cause de cela que Moïse a quitté le domaine…
 
Mais le destin va les réunir et la vérité va finir par éclater ! Les cartes sont alors redistribuées et les ennemis d’hier ne seront peut-être pas ceux de demain…

Dans ce diptyque, Edouard Chevais-Deighton et Antoine Giner-Belmonte nous livrent un scénario, plein de rebondissements ! Il contient vraiment tous les éléments du drame : la jalousie, la mort, … Le dénouement, quant à lui, est inattendu même si les indices égrenés au fil des deux tomes peuvent nous mettre la puce à l’oreille pour quelques éléments mais il vous sera vraiment difficile de deviner ce qui va se passer pour le destin de chacun des personnages…
 
Le dessin réaliste d’Antoine Giner-Belmonte est toujours aussi agréable, notamment les paysages de montagne ou de marécages. Ses personnages ont également pris du corps et me semble plus « maîtrisés ».

Bref, un diptyque à découvrir !

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