La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Londres est ravagée par le chaos où seuls les enfants semblent épargnés par une hypnose électrique qui pilote les adultes. Un deuxième volet avare d’explications ou d’incidences mais qui propose un suspense et un monde survivaliste où les personnages peuvent perdre la vie.
 
 
A Londres, le ciel est rouge électrique, un énorme tourbillon prend forme au-dessus de la capitale, laissant apparaître une boule noire et de multiples éclairs attirant la foule. Louise constate que les personnes qui l’entourent sont comme hypnotisées par ce phénomène. Une fois figées, les personnes reçoivent un éclair qui les transperce les laissant à l’état de squelette. Pour ne pas subir le même sort, Ranee prend Louise par la main et elles s’enfuient pour trouver un abri avant une explosion finale qui va laisser échapper de la boule noire des sortes de stryges
Dans ce nouveau monde où les adultes semblent totalement sous une certaine emprise, les enfants sont livrés à eux-mêmes en mode survie et incompréhension. Le contexte n’est pas sans rappeler la série « Seuls » mais la comparaison va s’arrêter là. Dans les mondes électriques, la mort peut être au rendez-vous et plusieurs petits protagonistes vont en faire l’expérience. De nouveaux personnages vont faire leur apparition aux côtés de Louise et Jason son petit frère. Tous les deux ont été séparés et chercher à se retrouver.
 

Le lecteur va également chercher à comprendre ce nouveau monde et ses explications. Pour le moment, ce deuxième tome dévoile peu de choses et commence à manquer un peu de crédibilité puisque seuls les enfants arrivent à se sortir de situations impossibles.
Le déroulé de l’histoire ne manque pourtant pas de rythme, d’action et de suspense, le tout alimenté par un dessin agréable au découpage et point de vue modernes.
Le dernier tome prévu pour 2024 viendra clôturer cette trilogie et livrera forcement tous ses secrets et enfin des explications sur ces mondes électriques qui semblent hypnotiser les adultes.

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