Les sortilèges de Zora 2.La bibliothèque interdite
Acheter sur BD FugueLes sortilèges de Zora
Tome 2 - La bibliothèque interdite
Tome 2 - La bibliothèque interdite
Scénario : Judith Peignen
Dessin et couleurs : Ariane Delrieu
Éditions : Vents d’ouest
Face au refus catégorique de sa grand-mère de lui raconter son enfance, Zora décide de mener sa propre enquête. Et tant pis si cela doit la conduire dans la bibliothèque interdite où mille dangers guettent le petite sorcière.
Évoquant avec beaucoup de justesse et de sensibilité les thèmes de la différence et la transmission, les sortilèges de Zora sont tout simplement ensorcelants !
Grâce à Olga, Zora la petite sorcière parisienne a retrouvé ses pouvoirs. Si elle est toujours contrainte de se rendre au collège, elle s'autorise quelques facéties que sa grand-mère, à l'aide d'un filtre de sa création, justifie au principal. Mais Zora est en proie à d’effroyables cauchemars : réveillée en pleine nuit, elle fuit sa maison pourchassée par une meute de loups. La collégienne pressent bien que cela est lié à son enfance mais sa grand-mère refuse catégoriquement de lui en dire plus sur les conditions de leur évasion. Qu’à cela ne tienne, Zora décide d'enquêter par elle-même. Pour cela, elle doit découvrir l'emplacement de la Bibliothèque Interdite, qui semble avoir un lien avec la mystérieuse Tour Saint-Jacques. Mais Zora n'est pas au bout de ses surprises...
Après un premier épisode qui n’était pas sans nous faire penser à un Harry Potter au féminin, à l'école des Moldus, les sortilèges de Zora reviennent pour un deuxième volet davantage centré sur le passé de la jeune sorcière. Toujours à l'image du célèbre sorcier anglais, cet album est plus sombre. Même si les trois sorcières l'Association des Amateurs de Tarte sont hautes en couleur, c'est le sort de toutes les sorcières maltraitées de par le monde qui est évoqué. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Inquisition n'est pas si éloignée de notre XXIe siècle. Cela donne un album bien construit qui démêle autant de péripéties qu'il n'en pose de nouvelles. Un album qui parlera aux adolescents et adolescentes d'aujourd'hui en évoquant les thèmes du premier amour ou de la différence mais aussi celui de la transmission et de l’identité. Un album qui laisse davantage de place aux personnages secondaires dont certains explosent en pleine lumière et d'autres restent encore un peu sur la réserve. Si ce récit initiatique, signé Judith Peignen, plaira au plus grand nombre, c'est aussi grâce au dessin d'Ariane Delrieu. Grâce à un style inspiré du manga pour les personnages, les plus jeunes vont adorer. Les plus aguerris remarqueront l'important dynamisme de la mise en page, la justesse et l'originalité des cadrages et les spectaculaires changements de style afin de bien différencier l'intrigue principale des flashback et autres songes. La dessinatrice nous régale également avec des décors parisiens d'un grand réalisme et des espaces fantastiques extraordinaires. Le tout est colorisé dans des teintes toujours en adéquation avec le dessin.
Le monde des sorciers compte une nouvelle star. Grace à ce récit initiatique, Zora s'impose comme la nouvelle icône des cours de récréation pour le plus grand bonheur de tous.
Évoquant avec beaucoup de justesse et de sensibilité les thèmes de la différence et la transmission, les sortilèges de Zora sont tout simplement ensorcelants !
Grâce à Olga, Zora la petite sorcière parisienne a retrouvé ses pouvoirs. Si elle est toujours contrainte de se rendre au collège, elle s'autorise quelques facéties que sa grand-mère, à l'aide d'un filtre de sa création, justifie au principal. Mais Zora est en proie à d’effroyables cauchemars : réveillée en pleine nuit, elle fuit sa maison pourchassée par une meute de loups. La collégienne pressent bien que cela est lié à son enfance mais sa grand-mère refuse catégoriquement de lui en dire plus sur les conditions de leur évasion. Qu’à cela ne tienne, Zora décide d'enquêter par elle-même. Pour cela, elle doit découvrir l'emplacement de la Bibliothèque Interdite, qui semble avoir un lien avec la mystérieuse Tour Saint-Jacques. Mais Zora n'est pas au bout de ses surprises...
Après un premier épisode qui n’était pas sans nous faire penser à un Harry Potter au féminin, à l'école des Moldus, les sortilèges de Zora reviennent pour un deuxième volet davantage centré sur le passé de la jeune sorcière. Toujours à l'image du célèbre sorcier anglais, cet album est plus sombre. Même si les trois sorcières l'Association des Amateurs de Tarte sont hautes en couleur, c'est le sort de toutes les sorcières maltraitées de par le monde qui est évoqué. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Inquisition n'est pas si éloignée de notre XXIe siècle. Cela donne un album bien construit qui démêle autant de péripéties qu'il n'en pose de nouvelles. Un album qui parlera aux adolescents et adolescentes d'aujourd'hui en évoquant les thèmes du premier amour ou de la différence mais aussi celui de la transmission et de l’identité. Un album qui laisse davantage de place aux personnages secondaires dont certains explosent en pleine lumière et d'autres restent encore un peu sur la réserve. Si ce récit initiatique, signé Judith Peignen, plaira au plus grand nombre, c'est aussi grâce au dessin d'Ariane Delrieu. Grâce à un style inspiré du manga pour les personnages, les plus jeunes vont adorer. Les plus aguerris remarqueront l'important dynamisme de la mise en page, la justesse et l'originalité des cadrages et les spectaculaires changements de style afin de bien différencier l'intrigue principale des flashback et autres songes. La dessinatrice nous régale également avec des décors parisiens d'un grand réalisme et des espaces fantastiques extraordinaires. Le tout est colorisé dans des teintes toujours en adéquation avec le dessin.
Le monde des sorciers compte une nouvelle star. Grace à ce récit initiatique, Zora s'impose comme la nouvelle icône des cours de récréation pour le plus grand bonheur de tous.
Cédric
Chroniqueur
La Bande Du 9
J'aime
0
Partager cet article