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La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Bandeau de l'article U.C.C. Dolorès T02

U.C.C. Dolorès T02

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U.C.C. Dolorès T02
 
Les Orphelins de fort Messaoud

 
                                            
Scénario : Didier et Lyse Tarquin
Dessin : Didier Tarquin
Couleur : Lyse Tarquin
Editions : Glénat
 
 
Un deuxième tome qui monte en puissance avec des révélations sur les personnages et un dessin toujours aussi savoureux. Du space opera pop-corn qui se lit avec plaisir.
 
 

L’U.C.C. Dolorès s’est écrasé sur l’île de Mety-Mety et il a besoin d’un cristal rouge pour repartir. La bonne nouvelle, c’est que la mission locale de l’Eglise des Nouveaux Pionniers exploite les mines à cristaux du coin, même si pour cela ils utilisent sans ménagement les Rasseths, la population autochtone non-humaine. En attendant que le père Mélias leur trouve le cristal adéquat, Mony, l’orpheline élevée dans un couvent, et Kash, le pilote vétéran, s’entraînent tout en cherchant à en savoir plus l’un sur l’autre. Mais c’est une fois le vaisseau réparé, que les ennuis commenceront vraiment…
 


Après un premier tome introduisant les personnages, ce deuxième volume permet d’en apprendre un peu plus sur eux, particulièrement sur le passé de Kash et sur le mystérieux Tork, le mécano clandestin du Dolorès. Si on ne s’ennuie pas, l’histoire globale ne progresse guère et on peut déjà parier que la fin du premier cycle au troisième tome ne répondra pas à toutes les questions. On a un air de déjà-vu en lisant l’album (la jeune héroïne orpheline exceptionnellement douée, le vétéran désabusé et alcoolique au lourd passé…), sans parler de quelques facilités scénaristiques (le code pour débloquer les armes que Mony devine semble sortir de nulle part), mais il y a aussi des éléments intéressants comme ce qui concerne les Rasseths ou les objectifs plutôt nébuleux des Nouveaux Pionniers. Pour le moment, c’est encore un peu léger pour se démarquer dans la production pléthorique des BD de Science-fiction mais cela peut encore s’étoffer par la suite.
 


Côté dessin par contre, il n’y a rien à redire. Didier Tarquin nous en met plein les yeux, et dans un contexte autre que Lanfeust, on a l’impression de le redécouvrir. Le dessin est détaillé mais limpide, les personnages charismatiques et l’action ébouriffante. Le tout bien servi par de superbes couleurs.
Bref, du space opera spectaculaire et grand public, qui a les qualités et les défauts d’un blockbuster du genre.
 


Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9


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