La bande du 9 : La communaut du 9ème art

Fin d’un thriller prémonitoire, qui mérite une attention particulière même si toutes les explications restent confuses.
 

Que se passerait-il si un virus, génétiquement modifié, hautement pathogène et très invasif s'échappait d'un laboratoire ? Que deviendraient les milliers de personnes infectées, enfermées dans le huis clos d'un navire de croisière ? Imaginée plus de dix ans avant la pandémie par S. Ricard, d'après son expérience d'ingénieur biologiste moléculaire, Virus est devenue la plus réaliste des fictions.
Suite et fin d’un thriller prémonitoire, attendue avec impatience à l’image des survivants du Babylon qui attendent les secours. Les lecteurs retrouvent pour la troisième et dernière fois les protagonistes de cette série. Le suspense est toujours à son maximum, des meurtres se génèrent et l’Etat est toujours dans la panique.
 

Le premier tome de cette série est sorti en pleine pandémie et confinement, lui donnant une saveur et un intérêt particuliers. Malheureusement au fil du temps, la série a perdu de sa superbe et ce troisième tome ne fait que confirmer la tendance. On se perd un peu dans les personnages, dans les actions et objectifs et au final on reste sur sa faim et sur son incompréhension.
Graphiquement, le style est toujours aussi particulier, à la fois réel et disproportionné, le cachet du noir et blanc renforce la tension. Les scènes d’action et courses poursuites sont particulièrement plausibles et inquiétantes.
« Virus », un triptyque qui mérite une attention particulière et une relecture à tête reposée.

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