VISA TRANSIT
Acheter sur BD FugueVISA TRANSIT
Auteur : Nicolas de CrécyEditions : Gallimard
En 1986, deux cousins décident de retaper une vieille Citroën Visa et de tracer la route vers le Sud-Est et qu’importe si c’est 4 mois après l’explosion de Tchernobyl ! Nicolas de Crécy nous livre ses souvenirs d’un voyage initiatique au cœur de l’Europe et ça vaut le détour !
Tout commence avec une épave… La tante de Guy et Nicolas ne supporte plus de la voir pourrir en plein cœur de son jardin et leur oncle leur propose donc de les en débarrasser. Mais pour en faire quoi ? Guy, le plus téméraire des deux, propose tout de suite de la réparer et de partir le plus loin possible avec. Destination ? La Turquie !
Après l’avoir rapidement réparé et s’être occupé des formalités administratives, il n’était pas forcément évident d’obtenir des visas pour certains pays en pleine époque communiste, l’aventure est lancée ! Et quelle aventure ! Sans GPS, sans téléphone portable, les deux cousins sont en totale autonomie et vont devoir s’en sortir seuls…
Partis de la région parisienne, ils vont affronter ensemble les routes italiennes, yougoslaves et bulgares jusqu’à atteindre leur but : le sud de la Turquie !
Dans cette voiture inesthétique, transformée en bibliothèque itinérante, les deux hommes vont affronter des galères, faire des rencontres inoubliables (qu’elles soient réelles ou imaginaires) et découvrir des paysages magnifiques. Par exemple, ils feront un aller-retour de quelques centaines de kilomètres en Italie pour récupérer le sac le plus précieux du voyage puisqu’il contient l’argent et les papiers…
L’auteur profite du fait d’évoquer ses souvenirs de ce voyage pour faire une sorte d’introspection puisqu’il n’hésite pas à faire des flashback sur son enfance en parlant des difficiles semaines en colonie avec un institut catholique aux méthodes plutôt musclées ou bien encore en dialoguant avec son auteur préféré, Henri Michaux, ce qui plutôt étrange…
Malgré des conditions spartiates dus à la chaleur, à la faim, aux nuits difficiles à l’intérieur ou sur le toit de cette vieille voiture, ce voyage semble occuper une place à part dans l’esprit de Nicolas de Crécy. Cette douce nostalgie se ressent dans un dessin lumineux et chaud. Pas toujours à l’aise avec la réalité et encore moins avec l’autobiographie, on passe pourtant un très bon moment en s’imaginant bourlinguer avec eux tout au long de ce premier tome !
Tout commence avec une épave… La tante de Guy et Nicolas ne supporte plus de la voir pourrir en plein cœur de son jardin et leur oncle leur propose donc de les en débarrasser. Mais pour en faire quoi ? Guy, le plus téméraire des deux, propose tout de suite de la réparer et de partir le plus loin possible avec. Destination ? La Turquie !
Après l’avoir rapidement réparé et s’être occupé des formalités administratives, il n’était pas forcément évident d’obtenir des visas pour certains pays en pleine époque communiste, l’aventure est lancée ! Et quelle aventure ! Sans GPS, sans téléphone portable, les deux cousins sont en totale autonomie et vont devoir s’en sortir seuls…
Partis de la région parisienne, ils vont affronter ensemble les routes italiennes, yougoslaves et bulgares jusqu’à atteindre leur but : le sud de la Turquie !
Dans cette voiture inesthétique, transformée en bibliothèque itinérante, les deux hommes vont affronter des galères, faire des rencontres inoubliables (qu’elles soient réelles ou imaginaires) et découvrir des paysages magnifiques. Par exemple, ils feront un aller-retour de quelques centaines de kilomètres en Italie pour récupérer le sac le plus précieux du voyage puisqu’il contient l’argent et les papiers…
L’auteur profite du fait d’évoquer ses souvenirs de ce voyage pour faire une sorte d’introspection puisqu’il n’hésite pas à faire des flashback sur son enfance en parlant des difficiles semaines en colonie avec un institut catholique aux méthodes plutôt musclées ou bien encore en dialoguant avec son auteur préféré, Henri Michaux, ce qui plutôt étrange…
Malgré des conditions spartiates dus à la chaleur, à la faim, aux nuits difficiles à l’intérieur ou sur le toit de cette vieille voiture, ce voyage semble occuper une place à part dans l’esprit de Nicolas de Crécy. Cette douce nostalgie se ressent dans un dessin lumineux et chaud. Pas toujours à l’aise avec la réalité et encore moins avec l’autobiographie, on passe pourtant un très bon moment en s’imaginant bourlinguer avec eux tout au long de ce premier tome !
François
Chroniqueur
La Bande Du 9
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