Au royaume de Cocaigne, le trône vacille. 7 mages sont convoqués pour sauver le royaume. Mais les haines personnelles et les rivalités risquent de tout compromettre.
Dans le royaume de Cocaigne, la panique est proche. Le roi Féric vieillit et son frère, Jean le Nécromant, rêve de monter sur le trône. Pour parvenir à ses fins, il a même crée une espèce de supers combattants : les goules. Afin de sauver le royaume, Féric demande conseil à Herne, le père de la race, l’esprit supérieur à toutes choses. Ce dernier lui ordonne de convoquer 7 mages. Il y a Gargan, le maitre des troupeaux ; les sœurs de l’épouvante, Vive, Brise et Ponce ; Lumen, le foudroyeur ; l’étrange Disciple et Anna l’enchanteresse, princesse du royaume.
Mais à peine réunis, le roi Féric meurt dans ce qui semble être un meurtre. De plus, l’épée magique des rois a été volée. Herne doit intervenir pour organiser les mages. Ils doivent, au plus tôt, retrouver la griffe d’or pour sauver le royaume.

La belle Anna est faite reine et elle épousera celui qui retrouvera l’épée. Une course contre la montre s’engage…
Après l’excellent
7 Nains de Lupano et Ali. Après les
7 Frères ; qui retombaient dans les travers de la série ; voila venir le troisième volet de la troisième saison de cette collection au concept commercialement séduisant. Petit rappel : basée sur le chiffre 7, la collection compte 7 tomes, 7 missions avec 7 équipes de 7 Hommes et surtout un défilé de 7 scénaristes accompagnés de 7 dessinateurs. Tout cela permet des sorties rapides et des changements d’époque et de style.
Après l’univers de frères Grimm et la période de l’occupation, on découvre donc ici un Moyen Age légendaire où les puissances païennes cohabitent avec la charité chrétienne et où la sagesse romaine rivalise avec la philosophie grecque.

Le principal problème de cette collection est de restreindre les scénaristes à des one shot ; ce qui raccourci l’exposition comme les péripéties. Ici, les héros sont rapidement dépeints car ils sont presque déjà connus, ou du moins, ils renvoient à des notions universelles. Cela permet au scénariste de
L’œil de la nuit de se concentrer sur les actions. Et les rebondissements ne manquent pas. On trouve même une petite touche d’humour fort sympathique.
Graphiquement, la tâche d’Emmanuel Roudier est tout aussi délicate. Il doit rendre tous les personnages identifiables le plus rapidement possible ; sans omettre de les rendre charismatiques. Il faut bien avouer qu’il réussit brillamment cette alchimie. Il se permet même de rajouter des scènes d’actions dynamiques !
Un 3
e opus, donc, efficace, dans la moyenne haute de la collection.