Nom de la série : Américan parano
Tome : 2
Titre du Tome: Black House
Scénario : Bourhis Hervé
Dessin : Varela Lucas
Couleur : Varela Lucas
Maison d'édtion : Dupuis
Ulysses Ford étant à l’hôpital, c’est seule que Kim Tyler va poursuivre son enquête dans le milieu du satanisme des années 60. Malgré sa vision ambiguë du sujet, Kim Tyler ne doit pas se laisser manipuler. Un très bon diptyque où le suspense et l’action prennent leur part au milieu d’une ambiance clichés années 60.
San Francisco 1967, Jonas Taft parcourt les rues en voiture à la recherche de l’inspectrice Kim Tyler. Il la trouvera au « Jack’s Diner », accoudée au comptoir en train de dévorer une glace et lire ses notes. La jeune femme a besoin d’être seule pour trouver des solutions à cette énigme de meurtre satanique. De plus, les confrontations avec le principal suspect, le Baron Yeval (fondateur de l’église de Satan) ne donnent rien. Pendant ce temps, Jonas Taft enquête du côté de Haight-Asbury, un quartier où se déroule une fête hippie et où les flics ne sont pas les bienvenus et pourtant, c’est là qu’un sans-abri, vétéran du Vietnam et tatoué d’un pentagramme sur le torse, vient s’accuser d’être l’assassin. Tout cela semble trop beau pour être vrai, l’inspectrice Tyler a des doutes, l’affaire semble relancée.
Deuxième volet d’enquête pour la jeune Kim Tyler. Comme pour le premier tome, le récit est développé sur deux intrigues différentes. Tout d’abord et logiquement l’enquête en elle-même, avec ses témoins, ses indices, ses rebondissements, où le lecteur se retrouve absorbé et pris dans l’intrigue au fur et à mesure qu’il va tourner les pages. Puis de l’autre, une histoire parallèle sur la vie privée et personnelle de Kim qui recherche des explications, des réponses sur le passé de son père, ses relations ambiguës et sur elle-même.
Les auteurs jouent avec ce personnage qu’ils placent dans une ambiance machiste des années 70 et surtout avec des relations et une vision particulière du satanisme où Kim ne serait pas loin d’être envoûtée par le Baron Yeval, à moins que cela ne soit une feinte des auteurs. Nous n’en saurons pas plus à travers ces deux tomes mais il faut souhaiter revoir rapidement l’inspectrice Kim Tyler pour soulever les voiles.
On peut dire que les auteurs Hervé Bourhis au scénario et Lucas Varela au dessin ont réussi à nous transporter dans le passé, dans les années 60 où la technologie était peu présente et où les croyances et allégeance au diable étaient plus présentes. En complément, pas mal de petits clins d’œil, liés à la musique ou encore à la société, nous ont fait passer un très bon moment à la lecture de cette histoire en deux volets.
