Titre du Tome: ASPIC 7 Le mystère de la momie blette

sonner à la porte, la stupéfaction est de mise. Elle vient chercher l'aide afin de remettre de l'ordre dans sa demeure bordelaise. Depuis de nombreuses années, la maison est hantée et les esprits faisaient les beaux jours de ses soirées de spiritisme. Cependant, depuis quelques temps, les spectres se font plus agressifs, allant jusqu'à violenter le personnel de la maison. Tante Hélène demande donc à Flora de rétablir l'ordre chez elle. Pour se faire, l'agence ASPIC va enquêter sur les origines de la maison et de ses fondateurs mais ce qu’ils vont découvrir risque bien de laisser des traces…
s'exporte désormais hors les remparts de la capitale. C'est ainsi que la tante de Flora, l'irascible Hélène, vient demander l'aide de sa nièce. La vieille femme savait sa maison hantée et pendant longtemps, elle s'en est amusée, organisant salons et séances de spiritisme pour le tout Bordeaux. Malheureusement, depuis quelques temps, les esprits sont devenus malins et martyrisent autant le personnel de maison que la propriétaire. C'est donc en 3e classe, pingrerie oblige, que nos héros partent enquêter à Bordeaux. Il faut dire que la cité girondine est la ville de cœur des auteurs, Thierry Gloris et Emmanuel Despujol. Le scénariste s'amuse ici à multiplier les fausses pistes. Bien sûr, on n’est pas dans un roman de Simenon ou de Gaston Leroux mais les intrigues s’emboitent plutôt bien et on se laisse assez rapidement happer par le rythme relativement soutenu. Évidemment, à courir plusieurs lièvres, certains sont réglés plus rapidement que d'autres et un certain nombre d'intrigues secondaires sont résolues avant même la fin de l'album. Pour ce qui est de l'enquête principal, des révélations sont faites qui, une nouvelle fois, vous bousculer notre héroïne Flora. Mais pour cela, il faudra attendre le deuxième chapitre de ce diptyque. Côté dessin, on retrouve Emmanuel Despujol pour la troisième fois. Je passe rapidement sur le fait qu'il est succédé à Jacques Lamontagne dont l’esprit rode
de toujours. Toujours est-il que le dessinateur s’est désormais bien approprié la série. Les personnages, bien qu'un peu lisses à mon goût, ne manquent pas d'énergie ; avec une note toute particulière pour la Tante Hélène. Dans le genre Tatie Danielle, on adore ! Mon seul petit regret consisterait en la disparition de la petite touche glamour, pour ne pas dire sexy, qu’arborait la Flora des débuts. En revanche, les décors de la cité viticole sont aussi sublimes que criants de réalisme. Le tout fort étant magistralement mis en couleur dans les tons pastels renvoyant à la perfection à la fin du 19e siècle.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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