Titre du Tome: Au nom de la République 2.Mission Buulo Maarer

chaos, ils changent plusieurs fois de mains pour se retrouver séparés entre deux groupes djihadistes rivaux. En réalité, Marc et Denis sont des agents de la DGSE et la « boîte » est bien décidée à les retrouver. Pour Marc, peu de problème car il réussit à s’échapper après 40 jours de captivité. Les Al’Shabaab du sanguinaire cheikh Godane, qui retiennent Denis, sont beaucoup plus discrets. Il faut deux ans aux différents services occidentaux pour retrouver leur trace près du village de Buulo Maarer. Aussitôt, le plus haut sommet de l’État est informé et une opération de sauvetage est décidée. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Aussitôt, le nom du cheikh Godane passe tout en haut de la « kill list ». C’est à ce moment que le pacha rappelle une vieille connaissance…
donne vie à des personnages de fiction qui vont agir selon leur bon vouloir. C’est ainsi que le scénariste nous replonge en 2009 dans une Somalie en plein chaos. Divers groupes armés luttent pour s’emparer du pays. Parmi eux, les Al’Shabaab du cheikh Godane sont les plus violents. Ils capturent des espions français sous couverture journalistique, à la suite d’une opération assez rocambolesque. Si l'un d'eux parvient à s'évader, le second passe deux ans dans des geôles sordides. La première moitié de l'album consiste en sa recherche et à la mise sur pied d'une opération de sauvetage. C'est alors que le personnage de Paul renard réapparaît. Après une bévue au Moyen-Orient, l'espion s'est retrouvé au placard. Il en ressort sur l'égide d'écureuil. Malheureusement, l’exfiltration est un échec et le président de la République exige que le responsable soit « dégommé ». Débute alors une chasse à l’homme qui occupe la seconde moitié de l’album. Une traque dans des territoires hostiles où les espions ne peuvent faire confiance à personne. Car c’est bien une des forces de cette série que de rendre leur humanité à ses héros à travers une intrigue rendue assez haletante car bien rythmée par des ellipses. Et tant pis si la débauche de moyens
est parfois en contradiction. Bien sûr, le dessin réaliste de Gabriel Guzman conforte ce sentiment. Les personnages ne sont pas caricaturés et le dessinateur évite aussi tout manichéisme, quel que soit leurs idées. On les découvre souvent froids mais avec une lueur d’humanité, à l’exception notable du leader des Al’Shabaab. Les décors sont parfaits tant pour montrer l’aspect feutré des relations diplomatiques pour comprendre la violence des terroristes.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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