Titre du Tome: Blacksad 6.Alors, tout tombe - Première partie

ouvriers du métro. Sous l'impulsion du président de leur syndicat, la chauve-souris Kenneth, ils menacent la ville d'une grève massive. Se sachant menacé, le président entre en contact avec John Blacksad. Le détective privé accepte volontiers d'assurer sa protection rapprochée, n'imaginant pas que cela le conduirait à une sérieuse cure de remise en forme, tant le métier est dur. De son côté, Weekly est tombé sous le charme d'une jeune et jolie reporter-actrice. Pour ses beaux yeux, et aussi sur les ordres de son nouveau rédac-chef, il accepte de faire une enquête de fond sur Salomon. Ni le privé ni le journaliste n'imaginaient pourtant que ces affaires, à l'apparence simple, allaient tourner vinaigre et qu’ils allaient une nouvelle fois se retrouver pris par le tourbillon…
tout de même attendu au tournant. Le premier contact est particulier, un peu comme quand on retrouve un vieil ami que l'on a pas vu depuis longtemps : on est super content mais on ne sait pas trop quoi dire. Il en est de même à l’ouverture de cet album : on est extrêmement heureux de retrouver cet univers mais on se sent un peu perdu, ne retrouvant pas l'atmosphère extrêmement sombre des début. L'album s'ouvre sur un Central Park automnale transformé en théâtre à ciel ouvert. Cette culture pour tous n'est pas du goût de la mairie qui envoie la police régler le problème. C'est l'occasion pour le lecteur de retrouver le détective privé et son ami Weekly. La situation risque de devenir explosive et c’est l'intervention de Blacksad qui calme les protagonistes. Cette scène place les personnages, l'intrigue, elle, s'installe plus doucement. C'est bien sûr un des avantages du changement de format : désormais les enquêtes s’étireront sur deux albums. Il ne faut pas se méprendre, si le rythme est moins rapide, on le doit surtout au fait que Blacksad partage le premier rôle avec Weekly ; le lecteur suivant alternativement les deux personnages. Cela a pour effet d'apporter une épaisseur nouvelle à la petite belette. Et puis, il y a la spectaculaire réapparition de la fin de l'album : un véritable cataclysme qui augure d'une suite passionnante. Et puis, que serait Blacksad sans le dessin si soigné de Guarnido ? Une nouvelle fois, le dessinateur espagnol nous met une claque. Pas une vignette qui ne contienne une multitude de détails, pas une planche qui ne respire la vivacité ! C'est bien simple, on croit sentir l'odeur du métro
comme celle du patchouli de la Jet Set. Une nouvelle fois, Guarnido croque une spectaculaire brochettes d'animaux-personnages. Mieux que personne, il sait les représenter leur donnant des attitudes et des expressions d'une humanité irrésistible. Dans ce New York nouveau, le dessinateur fait le choix de couleurs plus vives que lors des premier albums. À l'image du costume vert de John et des paysages solaires du précédent tome, c'est un peu déstabilisant au début mais cela apporte une fraîcheur irrésistible à cette série.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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