Nom de la série : BRZRKR
Tome : 1
Titre du Tome: Bloodlines
Scénario : Steve Skroce - Mattson Tomlin
Dessin : Steve Skroce - Rebekah Isaacs
Couleur : Dave - Stewart - Dee Cunniffe
Créateur Univers : Keanu Reeves
Maison d'édition : DELCOURT
Au-delà de la trilogie, l’univers BRZRKR est beaucoup plus vaste et le personnage immortel de B issu de l’imaginaire de Keanu Reeves a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir avec du bon et du moins bon mais c’est une valeur sûre pour les amoureux du genre : de l’ultra violence, du sang, des morts et un personnage indestructible.
B est un personnage immortel dont le passé recèle de nombreuses histoires. Dans ce recueil, deux récits différents vont conter les aventures de ce mythe. Tout d’abord à travers la légende de l’Atlantide où le roi Azaes le Bon utilisait le Berserker pour détruire et chasser tout envahisseur. Tel un danseur, il virevolte seul sur les champs de bataille pour massacrer (le mot est très faible) tous ceux qui se dressent devant lui. Mais le roi finira par le trahir, soldant ainsi sa fin et celle de son peuple. Dans une autre histoire, dans le désert, BRZRKR est réduit à l’état d’esclave mais son besoin de violence le pousse à tuer toujours un peu plus. Il arrivera à se libérer de ses liens avec l’aide de la reine dont il tombera amoureux mais tout ceci n’était que trahison.
Dans la continuité de la trilogie BRZRKR, les auteurs de la série mère dont Keanu Reeves ont ouvert la porte à des one-shots dans l’univers de ce personnage immortel de B. C’est ainsi que dans ce volet on se retrouve avec deux histoires dans des lieux et des temps totalement différents. A titre personnel, j’ai trouvé un certain intérêt dans l’histoire Empire déchu, scénarisée par Tomlin et dessinée par Isaacs. Dans cette histoire, il n’y a pas que de la violence sans intérêt, le personnage a un côté plus humain car il tente de maîtriser sa colère, il parcourt de la distance pour éviter de faire du mal à la reine, il y a de l’amour, de la trahison, une fin, une vraie histoire qui tient la route dans le contexte que l’on connaît. A l’opposé de l’histoire « la poésie de l’insensée » où la violence prend trop le pas sur le récit au point de le rendre sans intérêt.
Il n’y a pas à douter que B reviendra dans d’autres histoires avec plus ou moins de bonheur, dans d’autres récits, forcément puisqu’il est immortel mais en espérant qu’il n’aura pas décimé toute l’humanité par sa violence.