L'histoire démarre dans le territoire de l'Utah en 1891, Le Marchall Azraël William Holt enquête sur le

meurtre d'une jeune femme tuée en pleine présentation. Alors qu'il interroge les témoins, il apprend qu'un jeune homme appelé Johnny Apple elle l'auteur du crime. Alors que la victime était en plein milieu d'une phrase le garçon, c'est avancé, a sorti un rasoir et lui a tranché la gorge sous les yeux de la moitié de la ville. Le Marchall décide de se rendre aussitôt dans la famille du garçon afin de comprendre ce qui s'est passé, mais une fois sur place, l'accueil n'est pas des plus chaleureux et l'enfant a l'air comme possédé. Ce n'est pas la première fois qu'il a affaire à ce genre de personnes. Depuis quelque temps, un mâle sévit dans l'ouest, un mal profond qui contamine la population créant des abominations, engendrant des meurtres particulièrement sanglants et horribles. Une fois, cette première affaire résolue, son boss l'envoi escorter un scientifique dans les mines de Canary afin de le protéger durant ses prélèvements et relevés scientifiques. Mais une fois arrivé sur place L'ambiance va vite tourner au vinaigre, allant de découverte en découverte toutes plus intrigantes les unes que les autres. Très vite, notre héros va se retrouver sur les traces de son passé rouvrant de vieilles blessures encore mal cicatrisé.
Avec "Canary" Scott Schneider Signe un album western/horreur. Une intrigue glaçante tournant autour

d'un Marshall, héros de romans à 2 sous et d'une mine désaffectée des plus inquiétantes. Dès l'ouverture, l'auteur donne le ton, ouvrant sur un meurtre sanglant réalisé par un enfant à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. L'intrigue est rondement menée et nous tient en haleine du début à la fin. Le récit est fluide et les dialogues s'enchaînent avec un grand naturel. Le personnage incarnant le marshall est charismatique avec une certaine ambivalence, le rendant plus humain. Le Récit est ponctué de flash-back, nous expliquant les raisons qui ont conduit le Marchall il y a quelques années dans la ville de Canary, des petits retours en arrière bien sentis qui nous permettent de comprendre les raisons de l'ambivalence et de la dualité de notre héros. Le dessin, Fait d'un trait fin et réaliste est en totale adéquation avec le récit. Le découpage somme toute classiques fonctionne à merveille, et la colorisation très saturée vient accentuer le côté oppressant et sombre du récit. Vous l'aurez compris "Canary" est une très belle surprise, un coup de cœur pour ce western singulier et prenant, nous offrant un excellent moment de lecture.