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Voir Thèbes et mourir Voir Thèbes et mourir

Ceux qui n'existaient plus - Tome 2

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Nom de la série : Ceux qui n'existaient plus
Tome : 2
Titre du Tome: Voir Thèbes et mourir
Scénario : Philippe Pelaez
Dessin : Olivier Mangin
Maison d'édtion : Grand Angle

Les Etats Unis sont secoués par une vague de meutres particulièrement barbares avec un seul point commun: la photographie d'une mysterieuse chercheuse russe. A l'heure de la réconciliation entre les deux pays, le FBI et le FSB vont devoir travailler main dans la main. Pour Lena, c'est surtout la crainte de voir réapparaitre des démons qu'elle pensait disparus. Ce deuxième volet de Ceux qui n'existaient plus est indsicutablement le blockbuster de la rentrée !
Le FBI et la CIA sont sur les dents. Le maire d’Alexandria, en Virginie, est retrouvé crucifié avec, à ses pieds, une coupelle de sel et une de feu. La scène macabre se prolonge par une mystérieuse inscription et une comptine qui tourne en boucle. A peine décroché que le cadavre, piégé, explose; faisant 5 morts. Quelques jours plus tard, c’est un charpentier de Springfield qui est sauvagement massacré à coups de marteau. Sur les deux scènes de crime, un point commun :  une photo de Lena Tsareva et l’inscription « elle, elle sait ». Alors que l’amitié américano-russe doit être célébrée en grande pompe par une visite d’État du nouveau président russe, les services américains et le FSB vont devoir travailler ensemble. Pour Lena, retirée comme institutrice au fin fond de la Sibérie après avoir été le cobaye d’expériences neurobiologiques, c’est un retour sur le devant de la scène. À peine débarquée aux Etats Unis, grâce à son intelligence, elle résout les premières énigmes du dangereux psychopathe. Mais les vieilles craintes entre services ont la vie dure et la CIA a des doutes ? Lena aussi…
Il existe une véritable mythologie de l’espionnage russe entre méthodes expéditives et assassinats politiques. Et l’accession au pouvoir d’un ancien colonel du KGB, avec ses méthodes de voyou, n’a fait qu’encourager les choses. Puisque tous les récits, même les plus dingues, deviennent vraisemblables, Philippe Pelaez va imaginer un centre de rééducation des pires criminels de Russie. Autour du professeur Vetrov, les scientifiques injectent un mystérieux produit rendant totalement inoffensifs les pires meurtriers. Parmi eux se trouvaient Lena Tasreva, qui s’avére avoir été piégée par le professeur et ancien mentor. On l’avait laissé à demi-morte dans un épisode précédent. On a la surprise de ne pas la retrouver dès les premières pages ! En effet, l’épisode s’ouvre sur une mystérieuse scène de crime comme seul Hollywood est capable de nous présenter. Le maire d’une petite ville américaine est crucifié dans un hangar sordide où flotte une étrange comptine pour enfant. Comme toute bonne introduction, elle se termine violemment, ne laissant qu’une énigmatique photographie de Lena. Sans transition, nous assistons en direct à un nouvel assassinat et cette fois, le lien avec la chercheuse russe devient manifeste. Débute alors une enquête policière sur fond d’espionnage et de guerre froide. Une enquête ou plutôt un jeu de pistes particulièrement macabre et retors. Si les rebondissements sont nombreux et très bien construits, il faut tout de même une certaine culture pour comprendre, à la perfection, certains d'entre eux. Sinon, on se laisse un peu balader ; comme la plupart des protagonistes par celles et ceux qui savent. Cette intrigue extrêmement dense est toujours mise en image par Olivier Mangin. Bien que très académique et réaliste, le trait est très agréable : chaque personnage a sa propre existence et les confusions sont plus du fait des prénoms que des physiques. De toute façon, ce qui marque le plus, c’est la mise en page :  la variété des angles et la disposition sont dignes des plus grands blockbusters US et contribuent énormément au plaisir de lecture.
Une intrigue extrêmement bien ficelée, mélange d’enquête policière, de récit d’espionnage sur fond de théorie du complot. Une mise en image digne du cinéma. Ce deuxième opus de Ceux qui n’existaient plus est véritablement l’album à grand spectacle de cette rentrée.

A propos du chroniqueur

Nom d'utilisateur : boil

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