Nom de la série : Cyborgs
Tome : 2
Titre du Tome: STEEL
Scénario : Jean Luc Istin
Dessin : Valentina PINTI
Couleur : J NANJAN
STORYBOARD : KYKO DUARTE
Maison d'édition : SOLEIL
Après un attentat et laissée pour morte, Sam doit se reconstruire à accepter sa nouvelle condition de Cyborg. Un fois cela passé, elle pourrait entamer sa vengeance.
En cette année 2346 à Europa, vont se jouer de nouvelles élections. La sécurité de la cité est la priorité de Markus C.Tudor mais pour arriver à ses fins qui sont avant tout la monopolisation du pouvoir, l’homme est prêt à tout et à utiliser tous les moyens légaux ou illégaux. Heather Macstone son opposante a d’autres arguments pour le bien de la population qu’elle n’hésite pas à mettre en avant lors d’une confrontation télévisée. Les sondages lui donnent un fort avantage sur Tudor qui ne peut se permettre une défaite. Mais ce qui devait arriver arrivera, la voiture de Macstone va être prise pour cible dans un attentat où seule Sam sa fille va survivre. Mais à quel prix. Elle va être amputée des quatre membres, déshéritée et passée pour morte. Après l’avoir récupérée, Russel, un génie de la mécanobiotechnologie, va lui redonner une apparence humaine en lui greffant des membres pour faire d’elle un cyborg ultra puissant. La jeune fille va maintenant s’entraîner pour partir à la recherche de la vérité.
Deuxième volet pour cette série avec des tomes indépendants les uns des autres même si bien entendu, il existe un fil rouge et que tout le monde devrait se rejoindre dans un bouquet final au dernier tome. Le premier volet était hyper violent, rythmé avec des personnages féminins un peu trop stéréotypés. Ici changement total de contexte. Certes on reste dans l’univers futuriste que cela soit dans les décors, les moyens de transport ou les cyborgs (tout bonnement géniaux) mais cette fois-ci avec un scénario beaucoup plus centré sur les sentiments, l’acceptation, la reconstruction avec un jeu de personnages entre les trois jeunes filles que sont Sam, Syl et Yuko qui existent par leurs cerveaux et pouvoirs et non plus par leurs plastiques et postures.
L’histoire en soit est beaucoup plus calme, principalement en huis clos dans les locaux de Russel. Jean-Luc Istin réintégre la corruption du régime et la puissance de Tudor mais sans trop s’étaler car largement développées dans le premier volet, il en est de même avec Yuko qui prend une place de second rôle par rapport au premier tome, ce qui semble logique pour la construction de la série.
C’est Valentina Pinti qui assure le dessin de ce tome 2, une touche de féminité qui se ressent sur les personnages dans les regards, les attitudes et les expressions et c’est tant mieux car cela colle parfaitement à l’esprit et aux intentions de cet album.
Au final on apprend très peu de choses dans ce deuxième volet mais il faut retenir deux éléments importants avec ce personnage de Sam qui rejoint Yuko et aussi ce mystérieux dossier découvert en fin d’album qui lance la suite de la série.
