Titre du Tome: Durango T17
Scénario : Yves Swolfs
Même quand Durango tente de se reposer tranquillement dans une petite ville de l’Utah, il est obligé de reprendre son Mauser C96 pour faire rentrer les choses dans l’ordre. Un nouvel opus longtemps attendu mais justifié par un album détaillé et minutieux. C’est dans la petite ville d’Hancock que Durango a choisi de panser ses blessures. Auprès de son ami, le shérif Larry Haynes, il se ressource, loin des conflits et de l’odeur de poudre. Malgré le respect qu’impose le Shérif, sa ville n’est pas aussi calme qu’elle n’y parait. Le saloon est une nouvelle fois le théâtre d’une rixe. Au cœur du problème, la jeune Jessie. Alors embauchée comme « entraineuse », elle a été surprise en train de fouiller le bureau de son patron Maxwell. Pendant qu’un homme de main tente de la faire parler, Haynes intervient et la place sous sa protection dans une cellule de la prison. Elle sera expulsée dès le lendemain par la première diligence.
Mais Maxwell ne compte pas en rester là et va tendre un guet-apens à cette dernière pour récupérer cette petite fouineuse. Malheureusement, les choses ne vont pas se passer aussi simplement et le Sherif Haynes risque d’en faire les frais. Pendant ce temps, Franck et ses collègues plus que patibulaires sont de retour en ville pour retrouver le magot de leur dernier casse, laissé enterré non loin d’Hancock. Il est temps pour Durango de reprendre du service et de faire rentrer tout cela dans l’ordre.
Celui que l’on ne pensait plus revoir dans les grandes plaines désertiques de l’Ouest américain est de retour. Après trois albums illustrés par Girod, c’est au tour du talentueux dessinateur italien IKO de prendre la relève. Il a fallu cependant attendre 4 longues années pour que les fans de Durango puissent découvrir ce nouvel opus, mais il est fort à parier que les spécialistes du genre ne seront pas déçus. Chaque case illustrée par IKO est à elle seule une petite merveille de détails et de précisions qui laisse penser que l’auteur n’a pas compté ses heures pour livrer ses planches.
Côté scénario, on reste dans un classique du genre mais les actions s’enchainent très bien les unes aux autres permettant de passer un agréable moment avec tous les ingrédients que l’on attend dans un bon western : de la chaleur, de la sueur, du sang, des gâchettes faciles et un peu de sensualité.
Bref cela fait très plaisir de revoir Durango sur le devant de la scène car c’est une série incontournable, appartenant au paysage bédéphile. Souhaitant maintenant que la collaboration Swolfs-Iko perdure pour une suite.