Titre du Tome: Enquête au collège

directeur Courtejambe, c'est forcément l'œuvre d'un élève et il a un témoin : Pierre-Paul Louis de Culbert, dit PP Cul-vert. Dormant à l'infirmerie, il accuse son meilleur ami, Rémi Pharamond ! Pour le principal, l'affaire est pliée ! D'autant que la lampe de poche de l'accusé est retrouvée sur le lieu du crime. Normal, Rémi était tellement angoissé par l'évaluation de SVT qu’il s'était rendu dans la salle, histoire de voir si le sujet n'était pas déjà au tableau et il avait alors aperçu une silhouette. Furieux, il demande donc des explications à son accusateur et ce dernier lui affirme, sans sourciller, qu'il est une simple diversion. Ils vont mener l'enquête et arrêter le véritable agresseur. Sauf qu'il y a urgence, le Conseil des discipline est déjà programmé. Heureusement, ils peuvent compter sur l'aide de Mathilde et du professeur Coruscant...
s'appelle Rémi Pharamon. Ce n'est pas un cancre, ce n'est pas un bon élève non plus. Comme tous collégiens, il a bien quelques cadavres dans ses placards mais de là à commettre une telle agression… Et puis, le témoin n'est autre que son meilleur ami ! Bonjour l'ambiance !! Entre les deux adolescents, l'atmosphère redevient à peine normal lorsque PP Cul-vert, le témoin, expose son plan. Il a créé une diversion afin d'avoir le temps de mener son enquête sans effrayer le véritable coupable. Malheureusement, il est aussi génial que poltron et il a besoin de l'aide de Rémi et de Mathilde, dont le cœur en pince un peu pour l’accusé. Ensemble, ils vont remonter le cours des événements, explorer le moindre recoin du collège et étudier chaque livre du CDI évoquant cet ancien monastère. C'est donc à une enquête minutieuse et pleine de rebondissements que nous invite le scénariste. Une enquête où les caractères des uns et des autres sont autant d'atouts et d'handicaps et où tout le monde va en apprendre beaucoup plus sur lui-même. Une enquête qui ravira donc les jeunes lecteurs et qui plaira également à leurs parents grâce à des thèmes sous-jacents comme l'égalité homme-femme ou le refus des préjugés. Et puis, le dessin de Joël Legars correspond parfaitement à l'âge des héros. La représentation naïve, presque enfantine,
des personnages ne doit pas laisser croire à la facilité. D'ailleurs, la première illustration nous prouve bien que nous aurons affaire à huis clos assez pesant. Les décors extérieurs, les salles de classe et d'internat sont suffisamment précises pour remémorer les souvenirs ou simplement évoquer le quotidien des enfants. La colorisation, signé Drac, permet de différencier les différentes époques du récit et sont suffisamment pétillantes pour plaire au plus grand nombre.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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