Titre du Tome: Exilium Tome 3 Sonntag
Koïos s’est débarrassé de Sonntag dont l’humanité risquait de compromettre ses plans d’invasion de Kayenn. L’IA a lancé le projet Arès qui vise à prendre le contrôle de la planète via sa mémoire liquide. Plus rien ne semble pouvoir arrêter Koïos lorsqu’apparait son pire adversaire.Suite et fin de l’excellente trilogie fantastico-écolo du duo Stalner/Simon.
Ça y est, Koïos a enfin dominé la planète Kayenn sur laquelle il avait jeté son dévolu. Il faut dire qu'après avoir passé 244 ans dans le froid de l'immensité spécial, même à bord du Glory, Kayenn apparaît comme un eldorado. Koïos s’est débarrassé de son double humain, Sonntag, tout en
réussissant à mettre en place le projet Arès. Sa mémoire liquide se repend tout doucement sur Kayenn, empoisonnant chaque parcelle de la planète. D’ici peu, elle sera le nouveau corps de Koïos et ce dernier
pour amener l'Humanité vers une nouvelle ère. Mais c'est au moment où plus rien ne semble pouvoir lui résister que Koïos va rencontrer son pire adversaire. S'engage alors une lutte dont l'issue sera obligatoirement fatale…
D’Eric Stalner, j’avais une vision assez historique. Le dessinateur du
Roman de Malemort et de la
Croix de Cazenac était, pour moi, un aficionado du récit historique saupoudré d'ésotérisme. Et puis est arrivé
La Zone, ce récit aussi futuriste qu’apocalyptique imposait son style à la SF. En mars dernier, sortait l'ouverture d’
Exilium dont le scénariste n’était autre qu’Éric Stalner qui s’était adjoint les services d'un jeune scénariste tout aussi talentueux, Cédric Simon. Ensemble, ils ont créé un univers s'inspirant des classiques contemporains du genre d'
Avatar à
Interstellar. Enfin, aujourd'hui, sort le troisième et dernier tome de cette trilogie. Fidèles à leurs habitudes, les deux scénaristes poursuivent leur plaidoyer en faveur de la nature en lutte avec l'inhumanité de la technologie. Surtout, ils débutent cet album par une mise au point des plus importantes. On en apprend enfin qui est Koïos. Non pas qu'on n’en avait aucune idée
mais une bonne explication remet tous les éléments en ordre Pour la suite, la SF laisse la place à l'action. Les scènes de luttes, les fusillades s’enchaînent à peine entrecoupées par une bonne dose de sentiments. À cela s'ajoute le trait précis et la géniale mise en scène d’Eric Stalner. Alors, c'est vrai, certains esprits chagrins pourraient dire que cela ressemble la
Croix de Cazenac sur une planète inconnue. Pour ma part, je trouve la jungle de Kayenn aussi authentique que fantastique et les personnages s'intègrent merveilleusement bien dans ce décor.
Pour terminer, ne vous attendez ne vous attendez donc pas un final en apothéose. Cette fin de trilogie est dans la droite ligne des tomes précédents. Un mélange extrêmement réussi de SF, d'actions et de propos écolos. La vision personnelle d'
Avatar signée Stalner et Simon.