Titre du Tome: Genius, un robot pas comme les autres Tome1

publicité pour Genius, il saute sur l'occasion. Genius, c'est la dernière pépite de PersØnal Robotics. Genius, c'est le meilleur ami au monde pour les enfants. Genius, c'est un Android ! Mais les premiers contacts entre l’adolescent et la machine sont aussi froids qu'un circuit imprimé. La cohabitation est d'autant plus compliqué que Genius multiplie les bugs. Cela va du simple « je t'aime ! » à l'agression verbale. Malgré les multiples appels à la hotline, il faut l'intervention physique d'un technicien pour qu'enfin tout rentre en ordre. Petit à petit, Genius trouve une place dans ce foyer. Une place, certes, mais est-il vraiment à sa place ?
existé ! Devant la passivité de Max, son ado de fils, il décide de franchir le pas. À travers des petites histoires, de petites anecdotes, le lecteur va suivre les premiers pas de Genius dans cette famille. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son arrivée va être mouvementée et les appels à la hotline nombreux. Le problème avec ce genre de narration, c'est que parfois le lecteur ne saisit pas les ellipses, il ne comprend pas pourquoi, ni comment, on passe d'une histoire à une autre. Ce n'est absolument pas le cas ici : la lecture est extrêmement fluide et, si on ne prend garde au titre en haut des pages, on a véritablement l'impression d'une unité de narration. Cette astuce permet aussi à Sergio Salma de jouer sur les focalisations en alternant les perceptions des uns des autres. C'est très bien fait et, surtout, cela fait doucement monter la tension autour de l'Android. De bug en amitié, on ne voit, malgré tout, pas très bien où le scénariste veut nous emmener. C'est un peu déstabilisant car on ignore si Genuis va virer Nono le petit robot ou Terminator. Une sorte de Harry un ami qui vous veut du bien, version 2.0. Et c'est bien ça qui est intéressant. Que va devenir Genius qui, tout doucement évolue et qui inévitablement va voir Max grandir tandis que lui va rester dans ce corps d'ado modèle. La bonhomie des personnages, on la retrouve dans le dessin de Stéphane Hirlemann. Après son remarqué L'homme sans sourire, le dessinateur, issu de l'animation, change de style et renouvelle sa palette avec to
ujours autant de talent. Les personnages gagnent en naïveté sans rien perdre en expressivité et en complexité. Les décors futuristes ont une petite touche enfantine qui les rend proches à la fois de notre époque et des jeunes lecteurs. D'autant que l'ensemble est relevé par les couleurs pop et acidulés d'Albertine Ralenti. La mise en page est beaucoup plus classique, le plus souvent au gaufrier de 3 par 4. Cela a un côté confortable mais cela rend surtout plus visible chaque accélération du rythme : simple mais diablement efficace !Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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