Titre du Tome: Hard rescue Tome 1 La baie de l'artefact

élevé. À tel point que la situation semble désespérée. C'est alors qu'un mystérieux hélicoptère avec d’aussi mystérieux guerriers intervient et sauve la mise à Caleb, Gretchen et « One shot », ses associés. Ces mercenaires travaillent pour Kendall Kjölsrud, le richissime patron de la K2 Corp. L'énigmatique dirigeant leur propose un travail extrêmement bien rémunéré mais extrêmement dangereux; même si la localisation est le terrain de jeu préféré de Caleb. L'équipe doit se rendre en Antarctique afin d’analyser un mystérieux artefact, un immense bloc s'enfonçant dans les glaces et dont on ignore absolument tout. Pris à la gorge financièrement, et craquant pour les beaux yeux de Poppy Borghese qui l'a sauvé, Caleb accepte le job. À plusieurs milliers de kilomètres de là, d'étranges men in black s'activent. Ils semblent vouloir empêcher expédition. Cependant, Caleb et ses associés ne manquent pas de ressources. Néanmoins, cela sera-t-il suffisant face aux obstacles qu'ils vont rencontrer…
entre les mains, on apprend qu'il s'agit de l'adaptation de Point Zéro d'Antoine Tracqui. Ce nom parlera aux amoureux de science-fiction mais moi, je ne suis que ceinture jaune en la matière. Ne vous attendez donc pas ce que je vous dise ce que je pense de l'adaptation, je me contenterai de vous dire ce que je pense de l'album. Bref, toujours dans la librairie, on ouvre l'album est là ! Changement total de décor, on a l'impression de se retrouver dans la scène d'ouverture du Grand Bleu. Le second choc arrive à la deuxième page : on passe sans transition de l'envoutante Sicile de 1938 aux décors d’Highlander. Et ce n'est pas terminé puisque on passe ensuite par le dangereux désert du Soudan avant de finir sous la banquise Antarctique ! Cela fonctionne à la perfection, d'autant que le scénariste intègre par la suite de nombreux flashbacks, eux aussi dans différents endroits du globe. On pourrait craindre d'être perdu et pourtant le lecteur se laisse balader sans jamais décrocher. Il faut dire que Harry Bozino joue au Petit Poucet : il a semé quantité d'indices qui, mis bout-à-bout, nous permettent de comprendre l'intrigue. Afin de clore ce premier épisode, il sort même de sa manche un rebondissement qui, bien qu’un peu prévisible, augure d'importantes révélat
ions. J'ai déjà évoqué la qualité des ambiances dessinées par Roberto Meli. Le dessinateur réussit la même chose avec les personnages. Grâce à leur armure digne de Carmen McCallum et d'autres accessoires, Dakar (son surnom) crée une auréole de mystère autour des personnages. Cela fourmille de détails dont on comprend rapidement qu’ils vont avoir un rôle à jouer dans l'intrigue. Et puis, cette expédition polaire serait trop triste sans scène d'action et autre fusillade. Là encore, le dessinateur italien est au rendez-vous. C'est à la fois dynamique et tout à fait somptueux !Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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