Titre du Tome: Hard Rescue Tome 2.Point Zéro
Pris au piège dans une base ultra secrète en Antarctique, Caleb et son équipe vont tenter de s’enfuir. Mais peut-on échapper au passé ?Hard Rescue est l’adaptation à très grand spectacle de l’œuvre d’Antoine Tracqui. Un génial blockbuster !
Caleb et son équipe sont pris au piège dans la base Antarctique Franklin D Roosevelt. Pour échapper
aux soldats US, ils ont condamné l'unique sortie. Il reste bien l'immense Dornier mais l'avion mythique n'a plus que 2 moteurs et la porte de son hangar est ensevelie sous plusieurs mètres de neige. Pour ne rien arranger, Caleb vient de voir le nom de son grand-père, mystérieusement disparu, sur un casier de la base. Il demande donc des comptes à son commanditaire, le richissime et mystérieux Kendall Kjölsrud. L'heure n'est cependant pas aux règlements de compte et tout le monde use de ses capacités pour sortir de ce traquenard. Mais, à peine dehors, la lecture du journal du commandant de la base éclaire bien des choses. C'est le moment que choisissent les GI's pour faire de nouveau parler d'eux...
Attention blockbuster en approche ! C'est un pur retour aux albums d'aventure, mélange de SF, d'espionnage et d’action. Un pur régal mêlant
Indiana Jones,
James Bond et
Mission impossible. Bien sûr, vous me rétorquerez que c’est l’œuvre d'Antoine Tracqui. Et bien sûr, vous aurez certainement
raison car, non content de ne pas l’avoir lue, je me contenterais de parler de l’adaptation. À l'image du premier volet, cet album débute par un flash-back. Il est cependant beaucoup moins énigmatique car il nous permet de faire le lien entre Poppy et Kendall. Il a également le mérite de soulever un problème chronologique majeur dont le lecteur ne prendra pleinement conscience qu’un peu plus tard dans l'album. Par la suite, l'intrigue reprend sur les chapeaux de roues entre course-poursuites ultra explosives et vendetta, raisons d'État et états d'âme. L'ensemble s'appuie sur des personnages dont le charisme n'a rien à envier à certaines stars d'Hollywood. Ces scènes d'action sont coupées par des flash-backs parfaitement intégrés qui éclairent de façon toujours judicieuse ce qui est en train de se dérouler. C’est absolument magistral et le plaisir de lecture est décuplé. Pour être totalement complet, je ne peux omettre les différentes trahisons et retournements de situation qui laissent pantois. Le tout est mise en image par Roberto Meli. L’artiste italien a fort à faire avec des personnages à plusieurs
époques. Le risque est évidemment la confusion et pourtant il s’en sort avec les honneurs et les quelques erreurs sur les personnes sont sans conséquence. Il faut dire qu’il consacre une large place aux gros plans et, en fonction des émotions, certains personnages changent parfois d'aspect de façon importante. C'est évidemment un peu déstabilisant d'autant que le style des décors est suffisamment réaliste pour nous immerger dans l'histoire et la mise en scène. En cela, la colorisation de Chiara Di Francia aide à différencier les différentes époques chronologiques.
C'est donc un album explosif qui se lit d'une traite. Un blockbuster qui vide la tête et nous fait vivre une aventure extraordinaire. Et dans notre monde des plus troublé, c'est déjà énorme !