Nom de la série : Inhumain
Tome : 2
Titre du Tome: Quintessence
Scénario : Denis Bajram, Valérie Mangin
Dessin : Thibaud De Rochebrune
Couleur : Thibaud De Rochebrune
Maison d'édition : Dupuis
4 ans après une première partie qui sonnait comme un one shot qui nous parlait d'esclavage et d'endoctrinement par le grand-tout, Bajram et Mangin reviennent pour nous proposer une suite plutôt convaincante, au tout autre propos intitulé :"Quintessence".
Depuis le départ du Grand-Tout et de ses protecteurs, plusieurs années se sont écoulées et les habitants livrés à eux-mêmes ont appris à vivre ensemble en se regroupant en faction. Malheureusement, avec le temps des différents et des tensions sont nées entre ses divers groupes. D'un côté, les plus jeunes qui veulent se libérer des directives des anciens, mais aussi de celle des Terriens et faire ce dont ils ont envie et de l'autre, les plus conservateur qui ont du mal à vivre dans un monde sans règles et sans gardien. En parallèle tafsir, le biologiste est parti à la découverte de cette nouvelle terre providentielle. Au-delà de la Grande Barrière de corail afin de mieux en comprendre les mécanismes biologiques et naturels et ainsi, peut-être y découvrir d'autres habitants. Malheureusement, durant son absence, les tensions vont monter crescendo sur L'île. Les jeunes vont décider de se rebeller et de s'emparer des armes...Que va-t-il advenir de cette nouvelle communauté ?
Avec ce deuxième opus intitulé "quintessence", Bajram et Mangin nous régalent d'une suite plutôt convaincante dans un ton et une réflexion aux antipodes du premier tome. Dans ce second volet, ils nous proposent une réflexion sur la liberté et le libre-arbitre. Il cherche à arpenter la place qu'a l'homme dans la société et des règles qui sont nécessaires à son bon fonctionnement. Le tout est mis en images par Thibaud De Rochebrune, avec un dessin efficace et énergique dans un découpage fluide et lisible parvenant aisément à donner corps au récit. Un deuxième opus rondement mené, fluide et rythmée qui nous questionne sur notre propre humanité.