Titre du Tome: IRS 21 La chute des anges

studio Universal avec laquelle il a 2 enfants. Malheureusement, depuis quelques semaines, le sénateur Max est victime d'une importante campagne de calomnie. On lui reproche d'avoir poussé son prédécesseur au suicide. Pire encore, deux ancienne maîtresses, Lorna et Jetta, l'accusent d’abus de pouvoir et de meurtre du temps où il est travaillé pour l'IRS. Dans le même temps, un mystérieux duo sème les cadavres sur son passage, pour le compte d’un dénommé Johnny. Lorsque Lorna se retrouve assassinée aux pieds de Larry, difficile de ne pas faire le lien. D'autant qu'une photo vient immortaliser l'instant. Larry devient donc la proie d'un maître chanteur qui exige sa démission. S'il veut conserver sa famille, son fauteuil et son honneur, il va devoir rapidement résoudre cette affaire…
beaucoup plus politique. C'est ainsi qu'on retrouve Larry B Max casé ! Une femme, 2 enfants et un poste de sénateur. Dans le même temps, on découvre un couple de tueur à gage. Vous ne me suivez pas? Pas de problème, Stéphane Desberg a prévu une session de rattrapage à travers toute une série de flashbacks afin d'éclairer nos lanternes et ainsi replacer son contexte. Si on patauge quelque peu au départ, ces éclaircissements sont salutaires. Et puis, le scénariste joue à la perfection sur les relais de narration. Bien sûr, le procédé risque de perdre le lecteur inattentif mais il a surtout le pouvoir de renforcer le suspens en multipliant les sources et les pistes. D’autant qu'un personnage central, le dénommé Johnny autour duquel tourne l'album, brille magistralement par son absence. Alors c'est vrai, si le scénario est relativement rythmé et intriguant, il aurait pu se faire dans une autre série. Qu'importe, c'est toujours un plaisir de retrouver Larry Max. Il faut dire qu'après vingt albums, Bernard Vrancken connait et dessine son personnage à la perfection. C'est d'autant plus vrai que la couverture est absolument somptueuse. Pour le reste, l'album semble parfois porter le poids des années. Bien sûr, les
personnages sont toujours aussi charismatiques et bon nombre de décors ne souffrent d'aucun défaut. La mise en page est, elle aussi, toujours originale. Néanmoins, une impression de lassitude semble de s'installer. Le mouvement est plus statique et quelques scènes d'action sont à la limite du stéréotype. Évidemment, je m'arrête sur quelques vignettes et l'ensemble est cependant tout à fait à la hauteur et répond parfaitement au prestige de la série.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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