Titre du Tome: Jour J 38 Le dernier mousquetaire 1/2

et le roi est assassiné. Seul survivant, le mousquetaire d'Artagnan et Monsieur, frère du roi. Aussitôt informé de la situation ; Condé, soutenu par l'Espagne, prend Cognac et impose ainsi sa paix d'Évreux, offrant aux princes et à lui-même la majeure partie du royaume de France. Pour d'Artagnan et tous ceux qui sont restés fidèles au roi, c'est l'heure de la disgrâce ou de l'exil.
uchroniques mais plus le risque de perdre le lecteur est grand. Ce sont d'ailleurs les Jours J les plus proches de nous qui rencontrent le plus de succès. Eh bien, pour cette 38e aventure uchronique, Jean-Pierre Pecau, Fred Duval et Fred Blanchard ont décidé de nous envoyer en plein XVIIe siècle. Mais attention, pas celui de l'immense Louis XIV, non, plutôt au début de son règne, au moment où il n'était encore que Louis Dieudonné et où les grands princes du royaume rêvaient de l'évincer afin de se payer la part du lion. Seulement voilà, pour ne pas que le lecteur soit complètement largué avec tous ces personnages historiques, les scénaristes ont choisi comme héros le plus populaire, le connu et le plus littéraire d'entre tous : d'Artagnan ! Le brave mousquetaire n'a plus sa jument jaune mais il est l'un des gardes personnels du roi. Malheureusement, il faillit et en conservera un profond ressentiment. Après une ellipse magistralement intégrée, d'Artagnan reprend du service afin, une nouvelle fois, de transporter un message urgent à Nicolas Fouquet ; un message dont pourrait dépendre le sort de la France. C'est donc une excellente histoire de cape et d'épée que ce Jour J, registre qui avait un peu été oublié par la série uchronique. Mais surtout, c'est une excellente aventure qui ne manque ni de rythme ni de
rebondissements et qui laisse apparaître les grands hommes du XVIIe siècle. Afin d'illustrer ce récit épique, il fallait une fine lame. C'est Vladimir Aleksic qui s'en charge. Le dessinateur serbe rend une copie sans fausse note : les personnages sonnent justes ; et tant pis si les traits sont parfois un peu simples. Les décors, et particulièrement ceux des villes et des places fortes, nous font remonter le temps jusqu'au roi, pas encore soleil. C'est bien simple, il est rapidement impossible de reposer l'album sans être arrivé à la fin. C'est alors qu’apparaît la frustration de se rendre compte qu'il n'est que l'ouverture d'un diptyque !Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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