Titre du Tome: Jour J 49.Le chevalier noir de Camelot 2/2

ces gardes du corps qu’il a mandaté pour l'enquête. Cette dernière mène le vétéran du Vietnam en Louisiane, auprès du juge Garisson. Lui aussi est tourmenté par la recherche de la vérité. Il pousse Link à aller à Mexico et à se renseigner sur les visites de Lee Harvey Oswald aux ambassades d’URSS et de Cuba. Le détective entre donc en contact avec le chef de la cellule de la CIA mais, avant qu'il ne lui apprenne quelque chose, il est agressée par deux petites frappes. Étrange coïncidence, la police arrive pile au même moment ! Heureusement, Link a des relations. Il s'enfuit et, à peine de retour à Chicago auprès de Robert, ils doivent faire face à des manifestants en colère et à des policiers à la gâchette facile. Il faut tout le talent du sénateur Kennedy pour ramener le calme. Calme de courte durée puisque, quelques minutes après, le sénateur est pris pour cible par une fusillade...
Kennedy pour enquêter. Ok, Jean Pierre Pécau évite tout de même meurtre ; celui de Bob Kennedy. Surnommé le Chevalier noir de Camelot, le cadet va se lancer dans la course à la Maison Blanche et dans une vendetta en mémoire de son frère. Pour cela, il va se servir d'un de ses gardes du corps. Link, véritable bras armé du sénateur, va remonter le fil des événements. À la manière d’Oliver Stone, il va interroger les témoins, les juges afin de comprendre. Mais cette enquête se fait aussi sur fond d'élection présidentielle et elles se font sous haute tension. Les allers-retours entre ces deux parties se font de manière très fluide. En revanche, les apparitions du machiavélique chef du FBI, J Edgar Hoover sont-elles beaucoup plus difficiles à comprendre puisqu'elles citent trop de personnages. Soit on replonge dans l'album précédent, soit on fait comme si elles n’existaient pas, leur rôle étant secondaire. En cette fin des années 60, le monde est un ébullition et cette violence est parfaitement montrée. Tout comme le rôle que va jouer le candidat Kennedy. Mais attention, pas de manichéisme : l'ambiguïté de Robert Kennedy est au centre de l’histoire ; lui qui prêche la fraternité mais
qui réclame vengeance. La fragilité de Link n'est pas en reste: le vétéran du Vietnam a parfois du mal à trouver le sommeil. C'est Denys qui met en images cette chronique politique fictionnelle. C'est sa 4e participation à Jour J et la mayonnaise semble bien prise avec le scénariste. Le trait est réaliste et les actions ne souffrent d'aucun manque de dynamisme. Malgré leur grand nombre de personnages, les confusions sont inexistantes et il n'y a aucun manichéisme chez eux. La colorisation de Scarlett vient à la perfection sublimer le trait mais aussi créer des ambiances différentes et cela aide largement à la compréhension.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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