Titre du Tome: Julie Doohan 3.Rhum runners

failli être violée ; Julie Doohan peut s'accorder un moment de repos sur l'hippodrome de Black bay. Elle y retrouve le mafieux sur une chaise roulante, souvenir des deux balles qu’elle lui a asséné dans le dos et évidemment une anicroche a lieu. Seulement, Julie peut compter sur Dorian McCall pour lui prêter main forte. Cet excentrique aventurier est venu proposer un deal à la rousse volcanique : il peut lui fournir, illégalement bien évidemment, du rhum d'Haïti. Puisque ses « protecteurs » sont partants, Julie embarque dès le lendemain sur le King of Scotland, un majestueux trois-mâts fin comme un oiseau. Direction : Port-au-Prince. Elle ignore que son cousin Jim, toujours aussi jaloux est allé cafardé chez le mafieux et que ce dernier est bien décidé à prendre sa revanche sur la jeune irlandaise. La traversée des eaux caribéenne s'annonce donc houleuse. Mais ce n'est rien à-côtés de ce qui attend Julie et Dorian à Port-au-Prince…
a petite affaire familiale. Bien évidemment, cela n'est pas du tout du goût de la mafia locale qui aimerait bien liquider la gêneuse. Avec ce troisième épisode, Thierry Cailleteau reprend la recette qui a fonctionné précédemment. Pensant être définitivement débarrassée de Jack Mozza, Julie est surprise de constater qui est toujours vivant. Handicapé, mais vivant ! Et rempli d'amertume et de désir de vengeance. Mais Julie n'en a cure ! Elle souhaite poursuivre son ascension en complétant son offre avec du rhum de Haïti. C'est le charmant aventurier Dorian McCall qui est à l'origine de cette offre. Accompagné du shérif, le duo embarque donc pour les Antilles, ignorant que Mozza est sur leurs basques. S'ensuit une aventure où les sentiments vont se mêler aux fusillades et au vaudou. Justement, si la trame amoureuse est cousu de fil blanc, l'intrigue principale connaît suffisamment de rebondissements pour être lue d'une traite, et sans faux-col ! Et puis, le scénariste revisite les codes en concluant cet album par un demi-victoire mafieuse et un grand sentiment de vide chez Julie. C'est toujours Luc Brahy qui donne vie à ces personnages haut en couleur. Le dessinateur fait le choix de
personnages très marqués avec des influences multiples. C’est ainsi que l'on retrouvera du Frankenstein autant que du Vito Corleone ou encore des Beatles. Les décors sont très convaincant, surtout lorsqu'ils sont marins. Les scènes d'action sont malheureusement un peu statiques et clichés, au contraire de celles de beuveries. Cela apporte un charme un peu désuet qui correspond bien à cette Amérique hypocrite de la prohibition. La mise en page fait la part belle aux resserrements des champs tout en exploitant à merveille toute la largeur des vignettes.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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