Titre du Tome: Kosmograd, avant la chute
Le premier tome d'un diptyque se situant bien avant les événements raconté dans le premier kosmograd. Ici, nous découvrons la vie de deux personnages diamétralement opposés. D'un côté, il y a

Zoey, surnommé zoya, une jeune fille forte et intelligente livrée à elle-même. Une réfugiée climatique devant travailler afin de rembourser ses dettes et gagner sa liberté. À l'opposé, il y a Manavi, qui, issue d'un milieu aisé profite d'un enseignement susceptible de la mener dans les hautes sphères de la société. La dualité de leurs deux modes de vie est remarquable montrant de profonds écarts sociaux entre les riches et pauvres, les nantis et les proscrit. Zoya la jeune réfugiée climatique se doit d'accepter de travailler dans des camps usine à proximité de la mégalopole afin de rembourser ses dettes et gagné son droit à la citoyenneté. Des conditions de vie déplorables où elle subit régulièrement maltraitances, humiliations et bien d'autres mauvais traitements. Par chance, elle parviendra à s'échapper et à rejoindre Kosmograd. Elle fera très vite la rencontre d'individus qui l'aideront à s'en sortir. De son côté Manavi, quant à elle, vit une vie plus aisée, mieux insérer, elle commence ses études, mais se retrouve très vite en proie au regard et à la malveillance des autres.
Dans ce préquel à Kosmograd, Bonaventure nous narre un propos des plus transparents, une dystopie

qui n'est pas sans rappeler la tournure que prend notre monde actuel. Monter des groupuscules racistes et extrémistes, disparités sociales, contrôle de la population et de son flux migratoire suite à divers bouleversements climatiques. Le récit est bien ficelé et l'intrigue rondement menée. Le dessin quant à lui reste fidèle au graphisme du tome précédent paru en février 2023. Ce premier tome d'une série annoncée comme un diptyque met en place l'univers. On y découvre la ville de Kosmograd et ses conditions de vie. Une entrée en matière qui pose les jalons d'un récit agréable à lire. Un récit de SF post-apocalyptique qui bien que sans révolutionner le genre propose des idées intéressantes faisant une relation avec notre propre société.