Titre du Tome: L'espion de César 2.La chienne d'Hadès

laisse un goût amer que le Gaulois tente de noyer dans les fleurs de lotus. Si Coax tente d'oublier, César lui n'oublie jamais et il fait de nouveau appelle à son espion. Alors qu'il est tout occupé à conquérir la Gaule, Rome souffre de la famille. Le blé égyptien n'arrive plus et lorsque les Romains ont faim, les régimes sont rapidement balayés. César demande donc à Coax de mener son enquête à Rome. Flanqué du centurion Titus, Coax s'enfonce dans Subure, le quartier populaire et explosif de Rome. Il découvre que les Populares font fermer toutes les auberges, que des mercenaires mettent de l'huile sur les braises et que tout ce petit monde est aux ordres d'une femme qui se fait appeler la chienne d'Hadès. Un mystère de plus pour Coax qui est loin de s'imaginer que son passé va revenir le hanter...
pouvoir et Jean-Pierre Pecau nous montre, en arrière-plan, les circonstances de la prise de pouvoir par le divin Jules César. Ce n'est pourtant pas lui qui est au centre de l'intrigue mais bien Coax. L'ancien gladiateur est comme un poisson dans l'eau trouble dans le marigot romain comme dans les hautes sphères du pouvoir. Sa liberté d'opinion, comme de ton, lui attire autant la sympathie du lecteur que l'antipathie de ses adversaires. Mais là, ce sont ses muscles et sa technique qui prennent la relève. On a donc un héros tourmenté et attachant mais également toute une palette de personnages secondaires. Je passe sur Titus, le vaillant et fidèle centurion pour m'arrêter sur la gente féminine: les personnages de Claudia ou des espionnes égyptiennes. Attention, on est loin de James Bond même si la sensualité est présente à tous les niveaux. Les égyptiennes sont aussi belles que leur maîtresse et Claudia, la bien nommée, est un subtil mélange de Claudia Cardinale et Béatrice Dalle! Les personnages masculins oscillent entre virilité extrême et sournoiserie à la manière d'un récit d'heroic Barbare à la Conan le Cimmérien. Ce parti pris de Fafner est frappant avec des visages émaciés et des musculatures sculpturales. Il n'en reste pas moins que certains gros plans sont absolument magistraux. Ils complètent parfaitement une
mise en page avec des grandes vignettes, souvent sans cadre, qui donnent beaucoup de rythme. Il ne faudrait cependant pas oublier les scènes de baston, indispensables à ce genre de récit, qui ne sont pas s'en faire penser aux plus grands classiques du genre. L'ensemble est complété par une colorisation pale où les tâches vives (rouge, verte...) sont les bienvenues pour marquer l'importance d'un personnage ou d'un objet.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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