Titre du Tome: LA CHANSON DE RENART
Tout commence grâce à deux pèlerins-troubadours, des chiens nommés Boron et Blaise. Ils parcourent les routes comme pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle et obtiennent de quoi se nourrir en contant des histoires. Un jour, dans un petit village de Gascogne, des habitants leur réclament une histoire pleine de magie. Blaise se lance alors dans un récit secret, réservé à des initiés, et qui nous permet de découvrir un aspect surprenant de la vie de Renart…
Dans un royaume plongé dans le chaos de la famine, Ysengrin, ami de Renart mais aussi, sa victime préférée, le retrouve au moment où il tente de manger l’un de ses enfants. Empli de colère, il chasse le goupil de sa demeure malgré sa demande protection… Vu comme la cause de leur malheur, Renart est emporté par la foule et condamné à mort. Cette fois, les carottes semblent cuites pour le voyou malicieux et célèbre menteur.
Grâce à l’intervention de son ami, on décide finalement de le jeter aux enfers… Parvenant à se dissimuler par un heureux hasard, il assiste à une dispute familiale entre Merlin, sa femme, Marie de France (la première écrivaine), le Diable et la Mort. Lassée de ses provocations, la Mort, jure d’éradiquer l’espèce humaine de la Terre… En neutralisant Merlin et sa fiancée, La Mort pense avoir fait le plus dur mais Renart, qui est parvenu à remonter sur la terre ferme, convainc Ysengrin de l’aider à sauver le monde. Malgré une armée de squelettes, et avec l’aide d’un sorcier plus doué en bagarre qu’en magie, ils vont tenter le tout pour le tout…
Source d’inspiration,
La chanson de Renart, de Joann Sfar n’est pas une adaptation. Ce premier volume de la trilogie prévue est en effet totalement revu et corrigé à la sauce de l’auteur des séries de
Donjon. Les deux héros se retrouvent dans un monde d’héroïc fantasy avec l’humour du
chat du rabbin.
S’inspirant également de son époque (épidémies, soubresauts populaires…), ce tome évoque aussi l’amitié ou l’égalité hommes-femmes.
Au niveau du dessin on retrouve le style caractéristique de Johann Sfar pour notre plus grand plaisir ! Le tout magnifiquement mis en couleur par Brigitte Findakly.
Un ouvrage à découvrir !