La menuiserie

Une plongée dans la vie d’une Très Petite Entreprise ardéchoise. Le patron quitte l’entreprise familiale pour une retraite bien méritée. Malheureusement, les enfants ne souhaitent pas reprendre la menuiserie et les repreneurs potentiels ne sont pas légion. On assiste donc à la chronique d’une fermeture annoncée.
 
Aux Vans, en plein cœur de l’Ardèche, la menuiserie Froment fait partie intégrante du paysage économique. Il faut dire que cette entreprise familiale existe depuis 4 générations. A Marius, le fondateur, a succédé Gaston, l’arrière grand père puis Marcel et enfin Arnaud. Le problème est qu’Arnaud doit partir en retraite dans deux ans. Sa fille est physicienne et son fils, dessinateur de presse. C’est ce fils, Aurélien (dit Aurel) qui nous raconte cette histoire.
L’artisan à la retraite, que vont devenir les ouvriers ? les machines ? les clients ? Tour à tour, Aurel pose des questions et retranscrit les réponses à la manière d’un journaliste, nous permettant de découvrir la vie d’une TPE ardéchoise.
 
 
Loin des clichés des journaux télévisés, Aurel nous propose une plongée réelle et intimiste dans une micro-entreprise, dans une région française quelque peu reculée. Il se pose des questions simples : qu’est ce qu’une TPE familiale ? comment faire vivre, et parfois survivre, ce genre de structure économique, face à une mondialisation galopante ? Si les questions sont simples, les réponses sont beaucoup plus complexes et soulèvent souvent d’autres interrogations. Les ouvriers réussiront-ils leur projet de SCOP ? A qui l’arrêt de l’activité fera-t-il le plus de chagrin? à Arnaud ? à Aurel?  ou à Madeleine ? En effet, la grand-mère « nourrit » son fils tous les midis et  sa cuisine ressemble régulièrement à un quartier général.


Aurel donne la parole à tous les protagonistes : patron et ouvriers mais également clients et personnalités politiques.
Il nous interroge également sur nos modes de vie, toujours plus mondialisés et stéréotypés.

Une belle immersion au cœur d’une France en proie aux doutes et au sentiment d’abandon.