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OGAKI OGAKI
La Nef des Fous T08 Disparition La Nef des Fous T08 Disparition

La Nef des Fous T08 Disparition

Titre du Tome: La Nef des Fous T08 Disparition

Scénario, dessins, couleurs :  Turf
 
 
C’est avec un plaisir non feint que l’on retrouve la galerie de personnages hauts en couleurs de la Nef des Fous pour une enquête surprenante et loufoque.
 


Eauxfolles se remet doucement des péripéties mouvementées du cycle précédent. La principale préoccupation du bon roi Clément est de réparer la faille qui traverse son château de part en part. La reine Ophélie, son épouse, a la brillante idée de convier toute la bonne (et surtout riche) société eauxfolloise à un gala de magie destiné à réunir des fonds. Et pour animer le spectacle, nul autre que le grand Hidinou, le plus illustre des illusionnistes. Mais voilà que la reine disparaît en plein numéro, ce qui n’était pas vraiment au programme. Les soupçons se portent sur Hidinou mais celui-ci clame haut et fort son innocence. Et malgré les recherches, la reine reste introuvable. Heureusement (enfin, façon de parler) Le sergent Bonvoisin et son fidèle Baltimore se chargent eux-mêmes de l’enquête et sont prêts à faire preuve d’un zèle remarquable (enfin, surtout le sergent) pour retrouver la disparue.  
 

 
C’est en retrouvant avec un immense plaisir les personnages de la Nef des Fous qu’on mesure combien ils nous avaient manqué. Enquête oblige, ce sont les inénarrables sergent Bonvoisin et Baltimore qui sont au cœur de l’histoire mais on croise aussi le roi Clément, sa fille Chlorenthe et même Ambroise, l’ex-grand coordonnateur (mon préféré). On se sent tout de suite à l’aise, en terrain familier, au milieu de cette joyeuse bande de fous. Turf est loin d’avoir exploité tout le potentiel du monde qu’il a créé, on ne peut donc que se réjouir qu’il y revienne par le biais d’une enquête aussi farfelue que savoureuse. Ce premier tome présente l’intrigue, et elle semble partie sur de bons rails pour pouvoir nous emballer par la suite.
Côté dessins, on est là aussi en terrain connu, avec des personnages joliment caricaturaux, des costumes bariolés mémorables et une architecture urbaine caractéristique (même si on en profite assez peu dans cet album). Tout au plus, pouvons-nous regretter que les décors soient a minima sur de nombreuses cases.
Bref des retrouvailles réussies, qui comme toutes les retrouvailles longtemps attendues, sont de trop courte durée.
  Christophe
Chroniqueur
La Bande Du 9

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