Titre du Tome: La pyramide oubliée Version alternative 1976

Secondé par Charles Hippolyte-Constant, jeune égyptologue prometteur, le journaliste décide de mener l’enquête. Le duo plonge sur les traces d’Appleton à l'intérieur d'une pyramide. Manquant de matériel, les deux amis sont obligés de repartir au Caire lorsqu'ils sont interceptés par un messager, lui-même pourchassé par des êtres mi-hommes mi monstrse. La lettre qu'il porte invite Billetdoux auprès d'un marchand parisien d'antiquités égyptiennes. C'est l'égyptologue qui accepte l'invitation. Si le mystérieux rendez-vous éclaire un peu l’énigme, le jeune homme échappe de peu un attentat. Il repart en Égypte à la recherche du reporter qui semble s'être volatilisé depuis quelques jours. Finalement, ensemble, ils finissent par percer le mystère de la pyramide oubliée et pensent en avoir terminé avec l’infâme professeur Julius.
couvert en 2018. Rien ne nouveau en ce qui concerne l’intrigue donc, tout du moins la première partie. En revanche, coté dessin !! Sans contestation possible, on se trouve dans un autre temps ! Oubliez les décors et les personnages ultraréalistes comme on en voit tant aujourd’hui. Et puis, contrairement à l’édition 2018, point de colorisation ici. Et je me vois encore affirmer que cette couleur apportait beaucoup d’élégance et renforcer la finesse du trait du maitre, tout en précisant que je ne connaissais pas la version précédente. Je ne reviens pas sur mes propos mais je tiens à m’excuser auprès de ceux qui critiquaient à l’époque, les ayant qualifiés d’esprits chagrins, pour ne pas dire de réactionnaires. Je comprends mieux leur point de vue. Ce qui est surprenant avec le dessin de Pierre Wininger, c’est la différence de traitement des décors et des personnages. Les premiers peuvent être d’une très grande précision tandis que les personnages sont réduits à une simple barbe. Bien sûr, c’est terriblement déstabilisant, au début, puis on se prend au jeu et on a plus aucun problème à reconnaitre les différents personnages. L’autre élément porte sur la mise en page et les cadrages. On pourrait penser que la réécriture aurait apporté plus de modernité. Il n’en es
t rien ! Les cadrages sont différents mais dans les deux cas, ils sont d’une modernité rare pour l’époque ! J’en veux pour preuve le choix des illustrations de cette chronique qui sont exactement les mêmes que celles de la précédente et je vous invite à les comparer.Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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