Nom de la série : Ladies With gun
Tome : 4
Scénario : Olivier BOCQUET
Dessin : Anlor
Couleur : Elvire De Cock
Maison d'édtion : DARGAUD
Pas d’accalmie pour les ladies qui dans cet album doivent fuir en train non pas pour elles-mêmes mais pour donner la vie. Une nouvelle saison qui part sur les bons rails pour Olivier Bocquet et Anlor.
En pleine nuit, trois hommes s’approchent d’une maison isolée. Ils clenchent la porte et pénètrent à l’intérieur. La maison semble vide de tout occupant cependant, des assiettes sont sur la table et une cafetière sur le feu. Les occupantes sont les ladies with guns qui sont pour le moment réfugiées dans les combles et observent les hommes à travers les fentes du parquet. Parmi elles, Cassie est blottie dans un coin, en mauvaise situation car elle est en train de donner naissance à son enfant. Les hommes sont prêts à repartir quand tout d’un coup, un cri déchire le silence. Cassie vient d’accoucher. Dans la seconde qui suit, un déferlement de balles s’enchaîne entre les deux groupes. Deux hommes sont tués et le troisième s’enfuit. Parmi les ladies, le pire est à craindre, le nouveau-né a été touché, il faut vite couper le cordon ombilical et le soigner. La blessure est importante, un éclat est resté dans la plaie et les compétences de Kathleen en infirmière s’arrêtent là. Après mûre réflexion, les ladies décident de quitter la maison et de partir sur le champ pour trouver un chirurgien qui ne les dénoncera pas. Mais le seul homme fiable est à deux semaines de cheval. Il ne reste que la solution de prendre le train de manière clandestine.
Après leur évasion du pénitencier, les ladies pensaient avoir un peu de repos mais ce quatrième volet, et heureusement pour les lecteurs, va leur faire vivre une nouvelle aventure. Cette fois-ci, ces dames ne vont pas s’échapper pour fuir mais pour sauver l’enfant de Cassie. L’histoire se passe principalement dans le train et durant le voyage. Lieux restreints et pourtant le scénariste Olivier Bocquet a su mettre en place un récit où l’action est omniprésente.
Dans cette deuxième saison, ce premier ouvrage garde tous les composants qui font le succès de la série et de ce groupe si attachant. Le plus réside dans les sentiments puisque dans cet album, Cassie prend une part de mise en lumière à travers quelques flash-back sur sa vie, son enfance avant de devenir une hors la loi, accompagnée également de son instinct maternel qu’elle ne devait pas soupçonner.
Le dessin d’Anlor est irréprochable comme d’habitude, on appréciera particulièrement son découpage et la position de ses cases qui s’adaptent au dynamisme du récit et à l’action. Cela donne un rythme à la lecture qui n’est pas négligeable.
Encore un très bon album, où les auteurs ont réussi à maintenir le niveau. Vont-ils pouvoir encore longtemps trouver de nouvelles sources d’inspiration ? Car maintenant ils ont la contrainte d’un groupe soudé avec des personnages attachants où il est difficile de se séparer d’un membre. En attendant on en profite.
