Titre du Tome: Latah

vallée de La Drang. Son objectif est de passer les zones de crête au napalm afin de rendre le terrain plus favorable à des combats rangés. Seulement, la jungle vietnamienne peut rapidement se transformer en enfer et le danger devient omniprésent. C'est ainsi que les hommes du sergent Tyler se retrouvent surpris par des troupes ennemies. Acculés, ils traversent le fleuve et se retrouvent immédiatement dans un univers différent : il fait froid, il fait sombre, le jour semble durer toujours et même les oiseaux cessent de chanter ! Le photographe de l’Associated Press qui les accompagne, d'origines vietnamiennes, est formel : ils viennent d'entrer dans le territoire du Latah. D'après les légendes locales, cet homme sert de réceptacle à toutes les violences de la région. Et en cette période de guerre, il est servi. Mais jusqu'à quand…. ?
Schwarzenegger Predator. Et c'est vrai que les similitudes sont nombreuses : bataillon de soldats US en prise avec une entité surhumaine. Pour le reste, les différences sont de taille et l'artiste opte plutôt pour l'éthologie et la sociologie que la science-fiction. C'est ainsi qu'on parcourt la vallée de La Drang, au Vietnam en suivant l'unité du sergent Tyler. Rapidement, le lecteur comprend que des tensions sont apparues entre les soldats. On soupçonne évidemment le scénariste de nous mentir. Mensonge par omission bien évidemment ! Mensonge qui trouvera son dénouement au dernier moment. Simple mais très efficace ! Après un accrochage avec les troupes adverses, les GI’s sont contraints d'entrer sur le territoire d'un ennemi bien plus farouche. Débute alors une véritable chasse à l'homme suffisamment rythmée et pleine de rebondissements convaincants pour garder captif le lecteur. Pour n
e rien arranger, Thomas Legrain nous emprisonne dans son décor : la chaleur moite de la jungle, la violence des combats et la folie autoritaire des soldats sont véritablement dignes des meilleurs films de genre. On pourrait même parler ici de film en 3D tant Thomas Legrain nous régale à sortir de ses cadres. Il nous attire véritablement dans une intrigue. Il réussit également à nous perdre dans cette jungle grâce à de grandes vignettes courant sur de magnifiques doubles pages. Après tous ces éloges, est-il encore nécessaire de préciser que le que la colorisation fait la part belle à tout ce que le vert compte de nuances ?Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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