Nom de la série : Le maitre de California Hill
Scénario : Laurent-Frédéric Bollée
Dessin : Georges Van Linthout
Maison d'édtion : LA BOITE A BULLES
Leland Stanford, ancien gouverneur de Californie à la fortune inestimable, est un homme de caractère, de défi et passionné par les chevaux. Associé à l’inventeur Eadweard Muybridge, ils vont être les précurseurs du cinéma à travers la photographie. Une palpitante épopée scénarisée par LF Bollée.
Sacramento, novembre 1863, c’est inauguration du dernier tronçon de la première ligne de chemin de fer transcontinentale. Aux sons de la fanfare et des coups de fusil, la fête bat son plein. Parmi les célébrités, le gouverneur Stanford qui doit assister au discours du maire et participer aux derniers mètres parcourus par la locomotive. Mais au moment de monter dans cette dernière, le gouverneur préfère monter sur son fidèle cheval et galoper à ses côtés. Quelques années plus tard, en 1869, la jonction entre le Central Pacific de Stanford et son concurrent direct et rival Monsieur Durant de l’union Pacific va se réaliser à Promontory. Après une conversation houleuse, les deux hommes de fort caractère se lancent alors un nouveau défi : le premier des deux qui arrivera à prouver qu’un cheval peut avoir les quatre pattes en l’air en même temps lorsqu’il est au galop
Cette œuvre scénarisée par Laurent-Frédéric Bollée est basée sur la vie de Leland Stanford, 8ème gouverneur de Californie, homme d’affaires et politicien caractériel qui n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour réussir. Pour lui la vie d’un homme a moins de valeur que celle d’un cheval. Il a un amour tellement démesuré pour ses animaux qu’il va installer une écurie dans ses appartements. Pour cette histoire, l’auteur va principalement axer son contenu sur un fait bien précis qui est celui où Stanford va utiliser une nouvelle technologie basée sur les fondements de la photographie et démontrer par une succession de photos qu’un cheval peut avoir les quatre pattes en l’air au moment du galop. Ce sont les débuts du cinéma. Pour démontrer sa théorie, il va s’adjoindre les talents d’Eadweard Muybridge, un homme tout aussi ingérable que lui. Il va lui donner tous les moyens et carte blanche pour réussir.
L’histoire va donc tourner autour du charisme de Stanford, de sa passion pour les chevaux, de la relation musclée avec Muybridge ainsi que de l’intimité familiale de la famille Stanford. Bien entendu compte tenu que le scénario est rédigé par Laurent-Frédéric Bollée, vous ne pouvez vous attendre qu’à quelque chose de parfait, structuré, dont les éléments ont été vérifiés et sont authentiques. L’histoire laisse donc peu de place au suspense et à l’action naturelle.
Côté graphisme, Georges Van Linthout dont la carrière l’a amené à travailler sur des sujets aux antipodes les uns des autres, nous livre ici un album à la conception graphique originale, en noir et blanc, mélange de crayon et aquarelle comme pour nous projeter dans le temps.
Un album à conseiller à tous les amoureux d’histoire et de faits authentiques.
