Titre du Tome: Le Paris des Merveilles Les enchantements d'Ambremer 2/2

plus traumatisant. Ensemble, ils s'interrogent sur l'attaque qu'ils viennent de subir. La seule chose qui a disparu, c’est le contenu de la mystérieuse boîte que l’espionne cambrioleuse a dérobé chez Ruycours. Pour en apprendre davantage sur le mystérieux blason ornant la boîte, le duo fait appel à Palissière qui remonte jusqu'à la légende de Tarquin : le Dragon aurait été tué par Anselme l’ancien afin de venger la Mère des Licornes. Le problème est que ce mage ancien appartenait à la famille Latour-Fondval dont la chronique familiale a été empruntée par Louis pour le compte de la comtesse Cécile de Brescieux. Tout porte donc à croire que la comtesse, la fée renégate et le mage ont mit le doigt sur un complot d’état concernant Ambremer et la reine noire…
C’est ainsi qu’on se remémore l’enquête sur le trafic d’objets magiques et l’attaque des gargouilles. Pour l’artiste, c’est surtout l’occasion de nous livrer une sacrée révélation ! impossible de l’avoir vu venir ! Par la suite, l’enquête reprend son cours normal. On retrouve avec plaisir certains protagonistes du premier volet tel l’humain Palissière ou le dragon conservateur de la bibliothèque. Ce mélange entre réel et fantastique est d’une fluidité rare. C’est ainsi que, se promenant dans le parc d’une clinique ou en pleine rue, il n’est pas rare de croiser un gnome noir, un orc ou un chat ailé. Si vous rajoutez à cela le talent du dessinateur pour caricaturer certains de ces collègues ou des grandes stars francophones, cela donne un récit bourré de charme. Il ne faudrait pas en oublier le volet policier. Côté parisien, ce sont les brigades du tigre qui tiennent le haut du pavé. Certes volontaires, les policiers sont tout de même plutôt largués dès qu’il est question de magie. Tout le contraire du lecteur ! En effet, les sortilèges sont matérialisés par un halo bleuté particulier qui les rend facilement identifiables. Loin de dénaturer le récit, cela lui apporte encore plus de poésie. Pour clore le chapitre scénario, il est impossible de ne pas évoquer les personnages : si les gentils sont gentils et les méchants méchants, la majeure partie reste un mystère et cela renforce indéniablement le suspense. Il ne faudrait pas en oublier la qualité graphique d’Etienne Willem. Le trait caricatural des personnages est tout bonnement réjouissant. Il suffit d’ouvrir l’album pour
retrouver le sourire ! Mais, outre cette bonne humeur, le trait reste d'une grande précision et d’une grande vivacité. On prend énormément de plaisir à suivre mages, elfes et gobelins ou encore simple policier humain. Les décors sont toujours magnifiques quel que soit l’endroit même c’est bien le Paris art déco qui est magnifiquement rendu. La magie devient presque palpable mais fonctionne de la plus naturel des façons. Tout devient alors absolument magique…Nom d'utilisateur : LABANDEDU9
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